La maison de couture Balmain, dirigée par Olivier Rousteing, a été accusée de plagiat par une marque de mode africaine, ce dimanche 21 janvier, en plein cœur de la Fashion Week masculine.
Balmain au cœur d’une nouvelle polémique ? Alors que les défilés se succèdent durant cette Fashion Week 2024-2025, une marque de mode africaine a accusé la prestigieuse maison Balmain de plagiat, ce dimanche 21 janvier, sur les réseaux sociaux.
Sur Instagram, Sarah Diouf, créatrice de «Tongoro», a partagé sa déception à l’égard de Balmain, qu’elle a accusé d’avoir copié son emblématique bijou signature, nommé «Le Caire», lors du défilé de sa collection homme pour l’automne-hiver 2024-2025, le samedi 20 janvier.
«La ressemblance visible de la pièce présentée par Olivier Rousteing pour sa collection Balmain lors de la Fashion Week 2024 avec la nôtre est un événement difficile et douloureux», a-t-elle déclaré en légende d’une photo comparant les deux modèles, pour mettre en évidence leur ressemblance.
Le dernier défilé @Balmain de O.Rousteing, je pensais qu’ils avaient fait une collab avec @TongoroStudio de @SarahDiouf pr les bijoux visages.. Mais non 😑😑! On va pas me faire croire que c’est une coïncidence..
Bijoux de @tongoro ⬇️ pic.twitter.com/7khs73PnVI— BlackBeautyBag (@blackbeautybag) January 21, 2024
UN BIJOU PRISÉ PAR LES CÉLÉBRITÉS
La fondatrice est revenue sur l’histoire du bijou qui a été présenté pour la première fois en mai 2019, lors du spectacle de la collection «Tongoro Tribe», à Dakar. L’accessoire est rapidement devenu très prisé, notamment par des personnalités telles que Beyoncé, Alicia Keys ou encore Naomi Campbell, qui ont toutes collaboré avec la marque.
Please go support Senegalese brand Tongoro the latest victim of cultural appropriation which got their face jewelry design stolen by a Western big designer – not going to name them as to not giving them any publicity – go follow her ig and give her some love! pic.twitter.com/nzWY2EDUr8
— Chicquie (@Chicquie5) January 21, 2024
La maison Balmain n’a pas encore réagi à la controverse, qui fait suite au retour triomphant d’Olivier Rousteing, après le vol de cinquante pièces de sa collection juste avant la Fashion Week de Paris, en septembre dernier.
