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Soirée Waly Seck dimanche dernier au « Vogue »: L’accoutrement efféminé des garçons, navrant

Le chouchou des jeunes Waly Seck a tenu, finalement, sa soirée dimanche dernier à la boite de nuit « Vogue ». Ses fans ont répondu massivement présents même s’ils n’ont pas arboré des tee-shirts de Lgbti en signe de soutien à leur musicien préféré. Le constat était clair, l’accoutrement efféminé des garçons était bien visible.

Avec ses déhanchements, on pourrait le prendre pour une aguichante demoiselle. Il vivote entre quelques deux gros bras à qui il donne des accolades sur les joues.

Il est 23h30. A la porte de la boite de nuit « Vogue » où le musicien Waly Seck se produisait, quelques jours après sa fameuse prestation polémique sur son tee-shirt gay lors de la qualification des Lions en quarts de finale à la place de la Nation, ça grouille du monde.

Le garçon continue de se trimballer sur les abords. Vêtu d’un maillot de l’équipe nationale au nom de « Mme Diao » et d’un pantalon collant appelé « pew », il tient palabre avec les vigiles avant de payer son ticket. Les demoiselles aux allures canailles commencent, elles aussi, à marquer leur territoire avec des ports vestimentaires qui ne cachent presque rien tout en dévoilant tout.

Pour ceux qui savent deviner ce qu’elles cachent. Elles rivalisaient déjà avec certains garçons sur les lieux. Elles sont de toutes les tailles. Des grosses au popotin très généreux et d’autres à la taille de guêpe.

Quand Waly joue, ça mobilise un monde fou. Il est le fils de Thione et le chouchou des belles filles du pays. La zone est déjà noire de monde vers minuit.

Malgré la menace de certains « activistes » à refaire la tête de ceux que l’on appelle « borom niary tour yi», les « walyé » avaient répondu présents. Bien sûr, ils ne portaient pas les tee-shirts de Lbgti.

Habillé d’une chemise multicolore déboutonnée, une chaine autour du cou, le jeune garçon s’éclate à l’intérieur de la boite, criant sans cesse comme un possédé le nom de Waly Seck. « Dans ce pays, les gens sont juste méchants. Waly est un phénomène. Hana nex ? », lance le garçon.

Waly qui a pris possession de la scène vers 3 heures du matin a été accueilli par des cris de joie. Ça buvait, ça picolait. C’était du vrai je m’en foustime à l’intérieur de la boite. Il était rare de voir un garçon habillé normalement.

Le fils de Ballago, vêtu d’un tee-shirt orange et d’un pantalon jean assez large, a chauffé la salle. Une réponse sans doute à ses fans. Dans cette ambiance festive et le monde fou, un garçon était collé au derrière d’un autre.

« Ce sont des gays. Leur comportement en dit long, même si on ne peut affirmer de façon péremptoire qu’ils le sont. Mais, ces attitudes ne sont pas d’un garçon digne », se désole un jeune homme qui était dans la salle avec sa copine.

N’empêche ça chauffait fort dans la salle avec un Waly en grande forme avec des fans qui lui donnaient du « La » :« Ani gniko beug. Xalé rewmi gnola beug. Beug Fallou nio beug Fallou. » !

Une soirée qui fut pour le moins torride avec des fans survoltaient. Et dans cette ambiance, difficile de savoir qui est qui.

Samba DIAMANKA

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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