Le festival avait été reporté en 2022 puis délocalisée en 2023 au Cap-Haïtien à cause de l’insécurité chronique dans la capitale.
Le festival de jazz de Port-au-Prince a fait son retour cette semaine dans la capitale haïtienne et a attiré des centaines de spectateurs chaque soir en dépit de la crise sécuritaire qui secoue cette ville où la violence des gangs est quotidienne.
Le festival de jazz de Port-au-Prince a fait son retour cette semaine dans la capitale haïtienne et a attiré des centaines de spectateurs chaque soir en dépit de la crise sécuritaire qui secoue cette ville où la violence des gangs est quotidienne.
«La ville n’est pas morte malgré tout», a-t-elle ajouté. «Les Port-au-Princiens avaient besoin de se retrouver en convivialité en tant qu’Haïtiens. Cet événement leur donne l’illusion qu’ils peuvent rêver, vivre ensemble…». Pour s’accommoder de la crise sécuritaire, le festival a été concentré en quatre jours et non plus huit et les concerts gratuits organisés sur des places publiques et dans des universités ont été supprimés.
Les scènes ont été installées dans un quartier résidentiel sûr, sur l’esplanade boisée de l’hôtel Karibe, où logeaient les artistes et qui abrite des bureaux des Nations-Unies en Haïti. Des volontaires et des agents de la police nationale ont assuré la sécurité dans cette poche préservée de la violence qui ronge des quartiers pauvres alentour.
«La ville n’est pas morte malgré tout», a-t-elle ajouté. «Les Port-au-Princiens avaient besoin de se retrouver en convivialité en tant qu’Haïtiens. Cet événement leur donne l’illusion qu’ils peuvent rêver, vivre ensemble…».
Deuxième jour Festival International de Jazz de Port-au-Prince (PapJazz)
L’Ambiance de Gwo Lobo composé @PaulBeaubrun @twoubadou @ManitoNation
@Joelwidmaier
&Co. pic.twitter.com/j0C0YX1zGY— Eguens Reneus (@reguens83) January 27, 2024
Pour s’accommoder de la crise sécuritaire, le festival a été concentré en quatre jours et non plus huit et les concerts gratuits organisés sur des places publiques et dans des universités ont été supprimés.
Les scènes ont été installées dans un quartier résidentiel sûr, sur l’esplanade boisée de l’hôtel Karibe, où logeaient les artistes et qui abrite des bureaux des Nations-Unies en Haïti.
Des volontaires et des agents de la police nationale ont assuré la sécurité dans cette poche préservée de la violence qui ronge des quartiers pauvres alentour.
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