L’incident est survenu il y a dix jours, peu après le décollage d’un vol de l’aéroport international de Portland (Oregon, nord-ouest).
Selon l’agence américaine chargée de la sécurité des transports (National Transportation Safety Board, NTSB), une porte s’est ouverte et détachée de la carlingue en plein vol. L’appareil, qui transportait 171 passagers et 6 membres d’équipage, était alors à près de 5.000 m d’altitude.
Face à cet incident, le constructeur aéronautique en difficulté a demandé à une tierce partie d’évaluer les contrôles de qualité et de proposer des améliorations. Boeing ouvre également ses usines à ses clients pour tenter de regagner la confiance de ces derniers, fortement ébranlée depuis que l’avion d’Alaska Airlines a dû effectuer un atterrissage d’urgence.
L’entreprise américaine va renforcer également la surveillance chez Spirit AeroSystems, son principal fournisseur. Ce n’est qu’une fois que les bouchons des panneaux de porte auront été expressément vérifiés que la section de fuselage pourra être expédiée à Boeing.
« Chacun d’entre nous doit prendre ses responsabilités et s’engager personnellement dans ce travail important », a insisté le directeur des avions commerciaux, Stan Deal, dans une lettre adressée à ses collaborateurs et où il annonce les changements.
La semaine dernière, la FAA, l’autorité américaine de l’aviation, avait déjà ordonné à Boeing d’immobiliser 171 Boeing 737 MAX 9 pour le moment, notamment pour s’assurer que les inspections s’améliorent.
