Chiche ! Ainsi, au décompte, ils ont déjà 3.782.052 parrains. Nullement repus, il en veulent encore car il ne faut surtout rien laisser aux autres.
Si, si, pour les « losers », ce sera la portion congrue. Ils ont fait d’un système de filtrage destiné à assainir la scène politique, une compétition électorale et une véritable opération marchande.
La présidentielle avant l’heure, faussant ainsi l’esprit et la lettre du système du parrainage. Chaque jour, ils font exploser les compteurs. Et à ce rythme, c’est le pays qui risque tout simplement de déflagrer avec eux.
Des chiffres les plus fantaisistes les uns que les autres sont livrés à la presse qui s’empresse de les publier.
Chaque jour, des racoleurs de la mouvance présidentielle font exploser les compteurs. Et on n’entend qu’eux dans cette guerre de la surenchère médiatique.
Sur le terrain de la violence, ce sont également eux qui font parler les biceps et les gaz neutralisants. Une forte concurrence s’exerce entre des camarades d’une même formation pour ce qui aurait dû être d’une grande banalité dans un pays démocratique.
A savoir la collecte de parrains, un filtre destiné à barrer la route aux charlots. L’épouse du candidat de la majorité — et future Première dame, nous dit-on ! — est même sortie pour se faire découvrir du grand public et faire elle aussi exploser les compteurs.
Pas les compteurs Woyofal-Dissal heureusement ! Merci aux regroupements féminins qui ont réussi cette belle opération commerciale.
400. 000 parrains sur la table à Dakar, faisant mieux que l’armée mexicaine lors des dernières législatives, pendant que Pikine mise sur 143. 350 parrains.
A ce rythme, il ne restera rien du corps électoral pour les autres. Surtout qu’ils ont nommé des gens à eux à la CENA.
Des chiffres, hélas, qu’une de leurs anciennes camarades qui a été aux commandes compare à du toc. Des chiffres inventés pour vendre un candidat que l’on voudrait certainement imposer au premier tour.
Ce sera alors un parfait hold-up up après un mensonge bien réussi.
Ils feraient bien d’aller demander à Ali Bongo Ondimba ce qu’il en coûte de vouloir proclamer des résultats préfabriqués…
kaccoor bi – le temoin
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