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Attaques contre des villages du nord du Togo, au moins 12 morts

Attaques contre des villages du nord du Togo, au moins 12 morts

Des hommes armés ont tué au moins 12 civils dans des attaques nocturnes contre des villages du nord du Togo, théâtre ces dernières semaines de violences de la part d’activistes islamistes, ont déclaré vendredi des défenseurs des droits de l’homme et une source médicale.

Épargné jusqu’à récemment par la violence djihadiste qui sévit depuis une dizaine d’années dans les pays du Sahel, plus au nord, le Togo a connu à son tour une série d’attaques ces derniers mois.

Les dernières en date sont les plus meurtrières à ce jour dans le pays. Une embuscade en mai, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), branche d’Al Qaïda au Mali, avait coûté la vie à huit soldats.

Un militant togolais des droits humains a déclaré que des djihadistes présumés avaient tué 10 civils dans le village de Sougtangou et 10 autres à Blamonga, deux localités proches de la frontière avec le Burkina Faso.

Selon un autre militant, des djihadistes présumés ont tué au moins 12 civils. Une source médicale a évoqué un bilan d’au moins 14 morts.

Ces trois sources ont demandé à ne pas être identifiées pour des raisons de sécurité.

Le porte-parole du gouvernement, Akodah Ayewouadan, a confirmé à une station de radio locale qu’il y avait eu une attaque.

« Des opérations sont actuellement en cours et nous craignons qu’il y ait des victimes », a-t-il déclaré.

Le gouvernement a décrété l’état d’urgence le mois dernier dans la région des Savanes, où les attaques nocturnes ont eu lieu, et a renforcé la sécurité pour tenter d’empêcher des assaillants de s’infiltrer en provenance du sud du Burkina Faso.

Dakarecho avec Reuters

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