Joe Biden a prévenu dimanche, en marge de sa tournée asiatique, que l’impact de la propagation de la variole du singe, qui a été détectée dans une dizaine de pays européens ainsi qu’en Australie, au Canada et aux États-Unis pourrait être «conséquent».
Le président américain, sur le point de quitter la Corée du Sud pour se rendre au Japon, a expliqué dimanche n’avoir pas été pleinement informé par les responsables sanitaires américains du «niveau d’exposition» des États-Unis à ce virus.
«Mais c’est quelque chose dont tout le monde devrait se préoccuper», a-t-il dit à la presse avant d’embarquer à bord d’Air Force One pour s’envoler vers Tokyo. «Si cela se propageait, cela serait conséquent», a-t-il ajouté.
La variole du singe, cousine moins dangereuse de la variole, éradiquée depuis une quarantaine d’années, se traduit d’abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée, avec la formation de croûtes, notamment sur le visage.
Il n’existe pas de traitement mais cette infection virale se guérit d’elle-même.
Au moins huit pays européens avaient vendredi signalé des cas, selon l’OMS, ainsi que l’Australie, le Canada et les États-Unis, des pays où sa présence est inhabituelle. Elle est présente en temps normal, considérée comme «endémique», dans 11 pays d’Afrique.
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