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Un cas de fièvre de Lassa signalé en Île-de-France sur un militaire français

L’«état de santé du patient n’inspire pas d’inquiétude», a indiqué le ministère de la Santé. Le virus peut se transmettre de personne à personne «par contact direct avec le sang, les urines, les excréments ou autres sécrétions organiques d’une personne contaminée», a-t-il précisé.

Le ministère de la Santé a annoncé jeudi qu’un patient hospitalisé, un militaire rentré de l’étranger, avait été confirmé comme malade de la fièvre de Lassa, une fièvre hémorragique virale dont le virus est endémique dans certains pays d’Afrique.

Le patient est hospitalisé en Île-de-France et «son état de santé n’inspire pas d’inquiétude», a indiqué le ministère dans un communiqué publié jeudi soir. «Une enquête épidémiologique approfondie est en cours pour déterminer les personnes qui auraient été en contact à risque avec le patient».

Ce virus, identifié en 1960 dans la ville de Lassa, au Nigeria, est une zoonose, c’est-à-dire qu’il passe de l’animal à l’homme. Il peut se transmettre de deux façons : soit par contact avec des aliments ou produits ménagés contaminés par les excréments et les urines d’un rongeur du genre Mastomys, appelé communément « rongeur à mamelles multiples », qui vit à proximité des habitations, soit d’homme à homme, par contact direct avec les sécrétions organiques d’une personne contaminée.

Le risque de survenue de cas secondaires est donc limité aux personnes ayant eu des contacts directs avec les fluides biologiques du patient, en particulier les personnels de santé l’ayant pris en charge», rappelle le ministère.

La durée d’incubation varie de 2 à 21 jours. Si elle est symptomatique, la fièvre de Lassa se manifeste par de la fièvre, une faiblesse généralisée puis des céphalées, une irritation de la gorge, des nausées, des vomissements, des diarrhées, de la toux, voire des douleurs thoraciques, musculaires et abdominales. Dans les cas sévères, les symptômes s’aggravent ensuite avec l’apparition d’œdème ou encore de signes hémorragiques.

«Surveiller l’apparition de symptômes»
Les personnes contact à risque «ont été contactées par les autorités sanitaires», a-t-il ajouté. Il faut «surveiller l’apparition de symptômes pendant 21 jours après le dernier contact à risque» et «en cas d’apparition de symptômes, dont la fièvre, de s’isoler et de prendre contact avec un médecin».

La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique, à déclaration obligatoire. La majorité des cas est asymptomatique mais elle peut aussi causer notamment fièvre, vomissements, nausées, douleurs abdominales, et céphalées, selon le ministère de la Santé.

Le virus tire son nom de la ville de Lassa, dans le nord du Nigeria, où il a été identifié pour la première fois en 1969. Il est endémique dans certains pays d’Afrique.

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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