Chronique

La petite histoire

La vie a de longues jambes. Et souvent elles peuvent des chemins très escarpés. Sans coup férir, ils avaient réussi à mettre à carreau un adversaire avant de l’exiler.

Lui interdisant de remettre le pied à Galsen. Normal, puisque le Chef pense souvent en monarque ses habits de démocrate étant trop lourds sur ses larges épaules.

Un coup bien joué sans farouche résistance. Il a attendu qu’un autre soulève la tête pour l’envoyer au purgatoire.

Là également, aucune opposition. Il avait sa police, sa gendarmerie, son armée et ses tarés de flagorneurs. Il s’était même trouvé des origines guerrières.

Gare à l’impertinent qui oserait se dresser sur son chemin. Sans ménagement, il a privé de salaire un homme qui n’était pas en intelligence avec lui, le radiant de la fonction publique.

Histoire de le faire taire. Son peuple, qui n’aime pas les martyrs, lui-même ayant bénéficié de sa commisération pour accéder au pouvoir, a envoyé le malheureux à l’Assemblée nationale.

Cet homme est le seul à s’opposer à la politique du Chef avec des arguments qui font mouche. La jeunesse l’adoube pour en faire son modèle. Il promet la géhenne aux fossoyeurs de ce charmant pays. Il faut donc le faire taire.

On l’accusait d’une histoire à ce point rocambolesque que même le plus grand crétin peinerait à la gober. On avait beau tirer la sonnette d’alarme, ils bandaient les muscles.

Occupaient les médias pour une propagande pire que celle à laquelle se livre en ce moment France 24 histoire d’asseoir la culpabilité de celui qui gênait.

Ils s’étaient accrochés à l’idée de l’envoyer en prison où on lui avait déjà aménagé une cellule. Se contrefichant de la paix sociale.

D’où notre insolente sortie de l’époque que l’on assume toujours : « Le c… de Adji Sarr vaut-il tout ça… » ? Ils s’étaient bouché les oreilles, crevé les yeux, sûrs de leur fait. Et voilà qu’en moins de trois journées tout leur est retombé dans la gueule.

Une quinzaine de morts et des centaines de blessés pour le c…. d’une mythomane. C’est tout ce que l’on retiendra au moment d’écrire cette sinistre page de notre histoire politique.

C’est à vomir !

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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