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Plus de 10.000 arrestations contre les partis d’opposition avant les élections

Le Bangladesh a lancé une vaste et violente campagne de répression contre les partis d’opposition afin d’«éliminer la concurrence» à l’approche des élections, en arrêtant quelque 10.000 militants, a déclaré lundi Human Rights Watch (HRW).

Outre des milliers de personnes arrêtées, dont beaucoup sont liées au Parti nationaliste du Bangladesh (BNP), principal parti d’opposition, de nombreux militants sont également poursuivis en justice.

Le BNP a indiqué que la moitié environ de ses cinq millions de membres «font l’objet de poursuites pour des raisons politiques», note l’ONG de défense des droits humains dans un nouveau rapport.

«Les arrestations n’épargnent personne, du plus haut niveau jusqu’au niveau le plus bas», a déclaré un militant à HRW.

Le pays d’Asie du Sud de quelque 170 millions d’habitants doit tenir des élections législatives le 7 janvier à l’issue desquelles la première ministre Sheikh Hasina voudrait se maintenir au pouvoir pour un quatrième mandat consécutif.

«Les autorités du Bangladesh procèdent à des arrestations massives d’opposants politiques dans le but évident d’écraser l’opposition et d’éliminer la concurrence à l’approche des élections générales», indique HRW.

Le BNP a indiqué dimanche qu’au moins 16.625 de ses membres avaient été arrêtés depuis octobre, dont plusieurs dirigeants, notamment le chef de facto du parti, Mirza Fakhrul Islam Alamgir.

Au moins 526 responsables et militants du BNP ont été reconnus coupables et condamnés, pour la plupart par contumace, selon des sources judiciaires. Le parti a dénoncé des accusations «forgées de toutes pièces» à leur encontre.

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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