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Ousmane Sonko investit candidat à l’élection présidentielle de 2024 par une coalition de partis politiques

– 29 partis l’ont officiellement désigné candidat de la « coalition Sonko président 2024 », lors d’une cérémonie d’investiture tenue dans un lieu privé de Dakar

La situation politique au Sénégal semble tendue avec l’investiture du leader de l’opposition, Ousmane Sonko, en tant que candidat à l’élection présidentielle de 2024 malgré sa détention depuis plusieurs mois.

Ousmane Sonko a été investi, dimanche, candidat à la présidentielle du 25 février, par les « leaders alliés du candidat Ousmane Sonko » (Lacos). La cérémonie d’investiture, diffusée sur les plateformes digitales du parti Pastef, s’est tenue dans un lieu privé de Dakar après l’interdiction par le préfet de Dakar de la mobilisation prévue le 30 décembre pour l’investiture.

Son meeting d’investiture, bien que interdit par les autorités, s’est déroulé dans un lieu privé devant une cinquantaine de personnes. Cette investiture symbolique intervient dans un contexte de vives tensions politiques à l’approche des élections présidentielles prévues pour le 25 février.

« En nous interdisant de faire la mobilisation à Acapes, en fermant le Fun city (un restaurant de la capitale) ils ne savaient pas que pour nous le territoire n’est pas susceptible de limites, que notre détermination n’est pas susceptible de limites », a noté le député Birame Soulèye Diop, membre de « patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité » (Pastef).

« La candidature du président Ousmane Sonko ne souffre d’aucun manquement et d’aucun doute », a encore relevé Diop.

Le président sortant, Macky Sall, qui ne peut se représenter après deux mandats, a exprimé son engagement à assurer le déroulement paisible des élections dans son message de fin d’année. Cependant, la situation actuelle, marquée par l’emprisonnement d’un candidat majeur de l’opposition, soulève des inquiétudes quant à la stabilité et à l’équité du processus électoral.

Ousmane Sonko, âgé de 49 ans, affirme que des « complots » ont été ourdis contre lui pour l’écarter du scrutin. Il est actuellement en détention depuis fin juillet, condamné en juin pour « débauche de mineure » par défaut, et incarcéré sous d’autres chefs d’inculpation, dont l' »appel à l’insurrection ».

Malgré les obstacles juridiques, Sonko a déposé son dossier de candidature au Conseil constitutionnel le 12 décembre. Ses partisans espèrent que sa candidature sera validée le 20 janvier, mais la détention de l’opposant et les tensions politiques en cours suscitent des craintes de troubles.

La situation politique au Sénégal mérite une attention particulière, car elle souligne les enjeux entourant les élections et la manière dont elles peuvent être influencées par des facteurs tels que la détention d’opposants politiques majeurs.

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