L’Unesco a validé mercredi l’inscription des « traditions socioculturelles » de l’iftar –le repas de rupture du jeûne musulman– au patrimoine immatériel à la demande de l’Azerbaïdjan, l’Iran, l’Ouzbékistan et la Turquie.
L’iftar fait partie des traditions communautaires dont l’importance a été reconnue par le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel réuni depuis lundi à Kasane, au Botswana.
« L’iftar (également appelé eftari ou iftor dans les pays concernés) est observé par les musulmans au coucher du soleil pendant le mois de ramadan, après l’accomplissement de tous les rites religieux et cérémoniels », explique l’Unesco.
🔴 BREAKING
New inscription on the #IntangibleHeritage List: Iftar/Eftari/Iftar/Iftor and its socio-cultural traditions, #Azerbaijan 🇦🇿, Islamic Republic of #Iran 🇮🇷, #Türkiye 🇹🇷, #Uzbekistan 🇺🇿.
Congratulations!https://t.co/c2HMPpStCA #LivingHeritage pic.twitter.com/VKd2O6UNxG
— UNESCO 🏛️ #Education #Sciences #Culture 🇺🇳 (@UNESCO) December 6, 2023
Marquant la rupture du jeûne, « il prend souvent la forme de rassemblements ou de repas, renforçant les liens familiaux et communautaires et promouvant l’entraide, la solidarité et les échanges sociaux », ajoute l’organisation culturelle de l’ONU.
Elle souligne que sa pratique « se transmet généralement au sein des familles », et que « les enfants et les jeunes se voient souvent confier la préparation des plats lors des repas traditionnels ».
Dans plusieurs pays musulmans, il est ainsi traditionnel de marquer l’iftar en mangeant une datte –ou une olive en Turquie– accompagnée d’eau ou de thé. Les recettes des plats du repas et des pâtisseries varient grandement selon les régions.
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