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Hymne à la patrie – Par Mamadou NDAO

Lorsque le Chef de l’Etat remettait le drapeau national entre les mains de Kalidou Coulibaly, le 04 Janvier 2022, au palais de la République, l’instant était solennel, le symbole fort et les mots prononcés à l’occasion étaient lourds de sens.

Ce n’était pas le rituel classique auquel on avait l’habitude d’assister, avec des équipes nationales toutes disciplines confondues, à qui on remettait le drapeau national à la veille de compétions internationales, pour faire raisonner notre hymne National (Bakku Rewmi) instant magique de marquage de notre participation aux joutes continentales.

La cérémonie du 04 janvier dernier avait ceci de particulier, qu’elle était assimilable au départ de nos soldats au front, que ce soit dans le cadre des opérations de maintien de la paix des Nations Unies ou de l’Union Africaine ou tout est possible, y compris la perte de la vie. A ce titre la remise symbolique du drapeau comme il sied en de pareilles circonstances revêt les allures d’un hymne à la patrie.

Les propos du chef de l’Etat à l’endroit de la délégation sénégalaise à cet instant ont eu un sens particulier et sonnent comme un viatique :« Cette CAN reste un moment de vérité pour le football sénégalais. Un moment crucial où celui-ci doit se donner une exigence de victoire et une perspective définitive de triomphe pour la nation qui attend depuis tant d’années, alors avec foi, détermination et courage faites la CAN Cameroun 2021, le temps de la victoire pour le Sénégal ».

La réponse de Kalidou Coulibaly à l’exhortation du Président Macky Sall, montre que le message a été décrypté le 06 février 2022 au moment de rentrer sur le terrain du stade d’Olembé de Yaoundé. Oui, Kalidou Coulibaly dans son discours du 08 Février a dit en effet au chef de l’Etat, reprenant la devise de notre vaillante armée nationale « On nous Tue mais on ne nous déshonore pas ».

L’équipe du Sénégal était en mission pour le compte de notre pays, comme notre armée nationale le fait dans d’autres situations, et naturellement c’est toute la Nation qui était concernée.

Le Chef de l’Etat, en conviant la Nation, toutes obédiences confondues, partis politiques, société civile, parents, Institutions, gouvernement etc, aux deux moments forts de la célébration de nos héros, comme il le fait à l’occasion de la fête de l’indépendance, tout protocole observé, était parfaitement dans son rôle et c’est très bien ainsi. Il faut s’en féliciter et espérer que notre pays aille dans le sens de la construction de consensus forts, gages de stabilité dans l’environnement vacillant qui nous entoure.

Mamadou NDAO – Liberté 6 – Dakar

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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