Buts : Toko-Ekambi (29e) et Aboubakar (70e) pour les Lions indomptables // Y. M’Changama (81e) pour les Cœlacanthes
Expulsion : Abdou pour les Cœlacanthes
Le match de la honte, le coup franc de l’année.
D’une solidarité remarquable face au pays hôte malgré les événements contraires, les Comores ont livré une prestation qui restera dans les annales, mais leur aventure à la CAN 2021 doit s’arrêter en huitièmes de finale (1-2). Le Cameroun, lui, n’a toujours pas livré de match référence et aura fort à faire face à la Gambie.
Alhadur, gardien d’un soir
Une douzaine de cas de Covid dont le sélectionneur Amir Abdou et l’atout charme Faïz Selemani, un gardien – Chakher Alhadhur – qui n’en est pas un et une dérogation qui ne passe pas. Les Cœlacanthes avaient toutes les raisons du monde de s’estimer lésés et désavantagés avant de se mesurer aux Lions indomptables.
Comme pour ne rien arranger, les Comoriens sont même réduits à dix après six petites minutes, à la suite d’une semelle involontaire du capitaine Abdou sur Ngamaleu.
Pour autant, malgré les situations d’Aboubakar et Toko-Ekambi, la crispation règne côté camerounais, en témoigne le manque d’assurance d’André Onana sur la moindre sortie. Et puis Hongla entre en scène au pressing : à la récupération, le Véronais initie l’ouverture du score de Toko-Ekambi, décalé par Aboubakar (1-0, 29e).
M’Changama sauve l’honneur
Plus confiant sur sa ligne, Onana s’emploie, coup sur coup devant Mogni et Ben (33e), pour préserver l’avantage du Cameroun: d’abord à l’horizontale devant Mogni, puis du bout du pied devant Ben (33e).
Au retour des vestiaires, le Kmer livre dix minutes de bonne facture, sans parvenir à breaker, la faute à Alhadhur, peu académique, mais remarquable devant Aboubakar (49e).
Habité, le défenseur de l’AC Ajaccio sort même un double arrêt face au buteur d’Al Nassr, puis Ngamaleu (55e). Les Comores se livrent toujours plus et exploitent à fond leurs contres, la sentence finit par tomber : Aboubakar plante son sixième pion de la CAN (2-0, 70e).
Proche de la folie, la fin de match voit Onana sortir une parade réflexe exceptionnelle pour détourner le bombazo de Ben. Mais le futur portier de l’Inter s’incline tout de même une fois, sur un coup franc lumineux du Guingampais Youssouf M’Changama (2-1, 81e), coutumier du fait en club comme en sélection.
Comoriens, haut les cœurs !
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