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Bara N. qui avait poignardé sa femme devant ses filles à Bilbao dit que c’était une bagarre

Bara N., accusé du meurtre de sa femme, Maguette Mbeugou à Bilbao en 2018, avec laquelle elle s’est disputé lors de la reconstitution ultérieure des événements. Il « n’avait aucune intention » de trancher la gorge de sa femme et que la coupure qu’elle présentait au cou s’était produite dans une lutte entre les deux.

« Je n’avais aucune intention », a-t-on entendu répéter l’accusé dans la vidéo, qui dure près d’une heure, qui comprend la reconstitution des événements devant le cortège judiciaire et qui a été diffusée ce vendredi en sixième session du procès qui se poursuit à l’audience de Bizkaia contre Bara N., 39 ans, originaire du Sénégal.

Il est accusé d’avoir poignardé à mort le 24 septembre 2018 sa femme de 25 ans au domicile familial de la Calle Ollerías, à Bilbao, devant ses filles de 2 et 4 ans, qui ont été laissés seuls avec le corps lorsqu’il a quitté la maison.

Maguette Mbeugou est décédée décapité par une blessure de 13 centimètres au cou, qualifié ce jeudi de « brutal » dans le procès par le coroner qui a pratiqué l’autopsie, après avoir reçu au moins 83 coups de couteau.

Il était couché et elle était sur le dessus, selon sa version, et dans la lutte en essayant de retirer le couteau, ce qui lui a causé quelques coupures, le couteau est tombé au sol à un moment donné. En allant le ramasser, l’accusé a fait un mouvement « si fort » avec le couteau qu’il a « coupé » la femme au cou, selon son récit.

Après avoir couvert le cadavre de la femme avec une couverture, refermé la porte de la pièce dans laquelle il se trouvait, il est resté ce jour-là chez lui, sans avoir de contact avec personne, et n’a pas laissé les filles entrer dans la pièce où se trouvait le corps, selon sa version.

L’accuse a assuré qu’il n’a pas effectué de tâches de nettoyage avec de l’eau de Javel et a attribué à la « peur » le fait qu’il a pris le couteau susmentionné et quatre autres qui se trouvaient sur un plan de travail., ainsi que des vêtements ensanglantés, pour les mettre dans un sac pour les jeter dans un conteneur Atxuri.

Lors de la séance de ce vendredi, des experts de l’Ertzaintza en génétique médico-légale ont également fait une déclaration, qui ont analysé certains des quatre-vingt échantillons prélevés sur place, certains d’entre eux provenant des couteaux saisis.

Le procès de cette affaire se poursuivra lundi prochain, lorsque les parties présenteront les conclusions finales et les rapports oraux, après quoi les délibérations du jury commenceront.

Le parquet et les accusations privées au nom du frère de la victime, la mairie de Bilbao et le conseil provincial de Biscaye demandent une peine de près de 40 ans pour un délit de meurtre, et de négligence envers les mineurs.

La défense, pour sa part, soutient qu’il s’agit d’un crime de meurtre, pour lequel il demande 8 ans de prison.

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