Encore une plus grande démocratisation du tourisme qui fera des heureux dans le pays, mais aussi des inquiets. Est-ce vraiment le tourisme qu’on aime pour préserver une authenticité menacée ?
Des nouvelles liaisons aériennes sont programmées par TUI, vols triangulaires Bruxelles/SAL (Cap Vert) /Dakar et retour vers notre capitale. Dans ce cas précis, inutile de préciser que Brussels Airlines reste la compagnie de référence avec ses vols directs, son service et son confort par classes.
Des vols Luxair s’ajoutent également vers la destination. Transavia relance son Nantes/Dakar.
Des rumeurs existent quant à l’ouverture d’un vol Lille/ Saint Louis/ Dakar….?? A suivre. Bref, les signaux sont au vert pour motiver les touristes à se précipiter vers le Sénégal. Le soleil garanti en hiver reste un slogan fort.
Le RIU Baobab, un hôtel all-inclusive 24/24 de 522 chambres (dans sa 1ère phase !) et situé à la Pointe de Sarène, a été inauguré par le Président de la République Macky Sall. Un investissement de 60 milliards de francs CFA.
Mais d’autres points moins positifs se pointent à l’horizon. Tel que la fermeture possible du désert de Lompoul dès 2023. Les campements touristiques existants devront céder leurs places pour l’exploitation du zircon. Un minerai utilisé dans l’industrie nucléaire, dans l’automobile et dans les matériaux de construction. Le Sénégal compte parmi les grands producteurs.
Bref, le tourisme de masse sera-t-il positif à moyen et long terme pour ce pays qui regorge de lieux « authentiques », qui deviendront peut-être moins fréquentés à l’avenir. Le terme « masse » fait oublier celui de « durable ». Une contradiction touristique.
Etienne De Nil
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