Chronique

Putréfaction morale

On l’a toujours professé avec la certitude d’un récent «Toubène ». Ce pays a le sens des embrouilles par la faute de certains de ses gouvernants.

Nonobstant l’agitation outrancière de prétendus gardiens de nos valeurs si élastiques et piétinées, ce pays est saturé de faux dévots.

De supposés saints qui nous tympanisent sur la probité et qui se muent en démons quand tous les chats sont gris.

Et dès cette fin de semaine, certains d’entre eux se donneront de majestueuses allures, montrant de façon ostentatoire leur fausse religiosité.

Tout fout le camp, mais tout le monde préfère porter des œillères. Nos valeurs, le respect de la parole donnée ou des engagements tenus devant des millions de personnes tiennent par le bout d’un string.

Dans la vie politique comme sociale, rien ne va plus avec des femmes et hommes plus préoccupés par leur ascension sociale que par la volonté de transformer ce pays en terre de bonheur.

Pendant que le chômage monte en flèche, frappant une jeunesse désespérée, on gave celle-ci de jeux.

Ce qui semble paradoxalement faire leur bonheur. Sans faire dans des constructions abstraites, nous sommes dans un pays aux pratiques immorales, teintées d’indignité avec des irritations sélectives de faux gardiens de l’orthodoxie morale.

Lesquels sont pires que ceux qu’ils zieutent par le trou des serrures. On s’irrite de prétendues revues de presse tendancieuses, oubliant que la télévision nationale fait pire que l’ensemble des médias réunis de ce pays avec une propagande digne de l’ancien régime soviétique.

Ou de France 24 en ces temps de guerre Russie-Ukraine ! Pendant ce temps, une jeunesse s’encanaille joyeusement.

Les vidéos qui circulent depuis quelques semaines et mettant en scène des adolescents dans des positions licencieuses et à visage découvert, nous interpellent.

Tout cela renseigne sur l’état de putréfaction morale de la société sénégalaise. Cette jeunesse, sur qui repose l’avenir de ce pays, est à sauver.

Elle a besoin d’éducation, d’emplois et de loisirs sains. Ce combat vaut mieux que celui d’arrière-garde de « politichiens ».

« Poing » final !

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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