Chronique

Peur sur le pays

On peut commencer à prier pour que la paix continue de régner dans ce pays. Que le Chef, maitre du jeu, entende ses grands frères qui lui ont adressé une lettre ouverte.

Qu’il les entende afin qu’on s’éloigne de la crise que traverse ce pays qui nous appartient tous et que nous aimons. Personne ne souhaite qu’il brûle et que l’on nous prive de ce que nous avons de plus beau au monde.

Rien que la belle vision que constitue l’élégance de nos femmes à travers leurs processions quotidiennes dans les rues des villes et campagnes justifie qu’on préserve ce cher Sénégal.

Un poète inspiré a d’ailleurs comparé cette démarche de nos femmes à l’alexandrin. Ce vers de 12 pieds jamais ennuyeux. Aujourd’hui, lui seul, le Chef, pourrait nous sortir de l’impasse où nous sommes.

Et personne ne sait où pourrait conduire cette crise dans un monde en crise. Surtout avec les derniers développements relatifs à l’histoire grotesque d’un rebelle qui s’invite dans la politique.

Un feuilleton dont on aurait pu nous dispenser. Plus personne ne croit en cette Justice depuis qu’un ministre de la République, à travers une scandaleuse déclaration, a avoué publiquement qu’ils ont la loi, la justice et l’autorité avec eux.

Et pour rajouter une louche sur le feu, un des éléments du parti au pouvoir, qui a appelé au meurtre d’un opposant avant de dire qu’il ne regrette rien et assume ses propos, est tranquillement en pantoufles chez lui.

Nullement inquiété pendant qu’un député insulteur risque de moisir en prison en même temps qu’un autre citoyen, lui, accusé de diffamation.

Des gens qui ne sont ni des terroristes ni des délinquants financiers encore moins des agresseurs mis en prison pour un délit d’opinion. Une Justice à deux vitesses.

C’est tout cela qui ravive les rancœurs. Le sentiment que la rigueur de la Justice ne s’abat que sur les opposants. Ce débat qui nous vaut cette situation n’a jamais prévalu depuis que l’on organise des élections dans ce pays.

Plutôt que d’écouter ceux qui lui soufflent à l’oreille de ne rien céder, notre sentiment est que le Chef peut arriver à un compromis.

Lui seul peut libérer ce pays d’une violence dont personne ne sait où elle nous mènera. Dieu sauve le Sénégal !

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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