Matam

Le Mouvement «Matam-dit-Non» demande au Président de respecter ses engagements pris depuis 2013

Les membres du mouvement « Matam Dit Non » ont lancé, hier, un cri du cœur pour protester contre l’oubli et la marginalisation dont, selon eux, ferait l’objet le Fouta.

Ils appellent le président Macky Sall à respecter ses engagements pris depuis 2013 concernant la réalisation d’infrastructures dans leur terroir qui tarde toujours à se développer. C’est du moins ce qu’ils soutiennent.

Le mouvement « Matam Dit Non » a fait, hier, face à la presse pour lancer dénoncer la marginalisation et l’oubli dont ferait l’objet le Fouta, mais aussi appeler à plus de respect envers les « Fuutanke ».

Les animateurs du mouvement exigent le respect des engagements pris par l’Etat depuis 2013 et qui tardent toujours à être effectifs afin de réhabiliter la région de Matam dans ses droits bafoués à la santé, à l’accès à l’eau potable, l’éducation et dans la mobilité.

A les en croire, le constat serait amer. « Matam manque encore de tout. Aucune infrastructure digne de ce nom n’a été réalisée dans la région de Matam.

Le Daande Maayo continue d’être isolé du reste du territoire national pendant la saison des pluies, le tronçon Thilogne-Ourossogui est un parcours du combattant.

La Fouta a le plus faible plateau médical du Sénégal, les hôpitaux sont des mouroirs », a cogné l’activiste Djiby Diaw.

Pour solutionner les problèmes soulevés, le mouvement « Matam Dit Non » exige le désenclavement du Daande Maayo, la finition des travaux du tronçon routier Thilogne- Ourossogui, la construction de l’ISEP de Matam dont la fin des travaux était prévue en décembre 2018, le règlement du problème de l’accès à l’eau potable dans le village de Lowre (département de Kanel).

Les membres de « Matam Dit Non » ont lancé un appel aux autorités pour une meilleure utilisation des ressources financières et minières de la région.

Ils ont exigé une exploitation « équitable » des phosphates de Matam afin de promouvoir la main d’œuvre locale et l’emploi des jeunes. Last but not least, ils ont fustigé la boulimie foncière et exigé l’arrêt immédiat de la spoliation des terres du Bosséa.

Mamadou SY

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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