Dakar-Echo

Sur le chemin du devoir

Sur le chemin du devoir

On en arrive presque à oublier que, quelque part, le journaliste est comme le soldat sur le théâtre de guerre, de la confrontation.

Il est toujours présent le premier et quitte souvent le dernier les lieux où se passe quelque chose rien que pour être à l’affût de l’information, la moindre information pour informer et informer uniquement.

A ses risques et périls. En 2020, 50 journalistes ont été tués dans le monde, dont la plupart dans des pays en paix. Ce bilan de Reporters sans frontières n’a pas beaucoup évolué par rapport aux 53 journalistes tués en 2019.

Au moins 937 journalistes ont été tués depuis 2011. La presse paie un lourd tribut rien que pour offrir cette denrée rare et plus périssable plus que les aliments, l’information.

Le décès de nos confrères de Leral sur le chemin du devoir pour montrer à l’opinion les réalisations du chef de l’Etat, mais aussi pour relayer les complaintes profondes des populations des profondeurs qui n’ont pas trop souvent accès aux médias pour parler de leur triste sort ou même avoir la chance de voir la tronche du premier des Sénégalais.

Sauf en période électorale sauf celle que nous visons actuellement. Ce sont alors des grands moments du summum de l’information.

Et fondamentalement malgré l’envahissement des réseaux sociaux, la presse traditionnelle reste encore le véritable réceptacle de toute cette exigence de l’accès aux médias puisque le journaliste a non seulement le mérite de comprendre les enjeux, mais aussi d’en faire une valeur ajoutée réelle consommable pour les usagers.

A vous, chers confrères de Leral, votre combat sur le chemin du devoir ne sera vain. Nous allons continuer ce combat jusqu’à tomber comme vous sur le champ d’honneur.

Journaliste d’un jour, journaliste d’une éternité. Repos éternel à ces braves historiens du quotidien tombés au champ d’honneur.

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