Il fait doux et bon vivre dans ce charmant pays. En dépit du Covid qui est en train de décimer la population et de l’injonction faite de porter le masque, tout le monde affiche le sourire dans les rues de la capitale, l’épicentre du monstre invisible.
La répartie imparable de ces récalcitrants ? On meurt toujours de quelque chose ! Et c’est à croire qu’ils provoquent la mort.
Vous avez vu comment ils la narguent sur nos routes ? On a beau tirer la sonnette d’alarme, des chauffards, tout en tenant le volant, jouent avec leurs bijoux de famille, rêvant de leur conquête qu’ils retrouveront à l’autre bout de la ville. S’ils ne tripotent pas leurs téléphones portables. Tant pis pour les morts.
On meurt toujours de quelque chose. La santé publique ou la vie des autres, tout le monde s’en tamponne. Rien de grave ne nous arrivera.
Dans sa communication pour rappeler à nos compatriotes que nous allons tout droit vers la catastrophe, le gouvernement a assurément du boulot. Il ne peut plus rien faire.
Rien ! Ayant lui-même grillé ses cartouches qu’il a allumées au Nord du pays. Il ne faut plus se faire d’illusion.
Ce qui manque surtout à ce Gouvernement et à son Chef, c’est la fermeté qui ne s’applique que pour humilier l’opposition. Mais quand il s’agit de l’exercer sur des gens qui nous mènent tout droit à l’hécatombe, le Chef tremble.
Dans une vidéo devenue virale, on voit un gouverneur énumérer toutes sortes de manifestations interdites, oubliant volontairement une que tout le monde connait…
Et aucune voix autorisée ni de l’Etat encore moins des acteurs de la santé n’ose parler de celle-là… Tous dans leurs petits souliers en attendant le chaos qui se dessine alors pourtant qu’ils savent que nos hôpitaux sont saturés malgré ce qu’ils disent pour nous rassurer.
Leur art de la propagande est sans égal. Il a fallu que des chaines étrangères nous montrent toute la misère qui prévaut dans nos hôpitaux devenus des mouroirs pour que nous sachions ce qu’il en est.
Bien entendu, parmi les millions de croyants de ce charmant pays, y en a qui respectent la vie de la communauté. Pour les autres, c’est le cadet de leurs soucis. Et tant pis !
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