Société

La CBAO licencie à tout va

Qui sème le vent récolte la tempête…marocaine ! Les délégués du personnel de la CBAO, qui avaient mené une grève longue et dure de 40 jours doivent à présent payer les innombrables pots cassés par leur action qui a provoqué des dommages presque irrémédiables pour la banque qui les emploie.

Laquelle, dans la tourmente, a perdu la première place au classement annuel des établissements bancaires au profit de la Société Générale. La vengeance est un plat qui se mange froid, dit-on. Cet adage, la direction générale de l’établissement marocain l’a fait sien. Après avoir laissé passer l’orage et fait le dos rond, elle a entrepris de contre-attaquer.

Visant les chefs d’accusation d’Injures publiques, diffamations, actes de sabotages manifestes contre les délégués du personnel coupables d’avoir déclenché des débrayages au moment où les salaires des fonctionnaires devaient être positionnés trois fins de mois de suite c’est-à-dire octobre, novembre et décembre 2023, des déclarations publiques de vouloir mettre la banque à genoux, la direction générale a demandé à l’inspecteur régional du travail l’autorisation de licencier trois des délégués incriminés.

L’inspecteur a donné l’autorisation pour deux délégués tandis que le troisième, le plus teigneux de tous, en l’occurrence Doudou Tounkara, est convoqué pour ce jeudi à l’inspection.

Dura lex, sed lex dit-on même si licencier des pères de famille en plein mois de ramadan c’est quand même dur.

Sans préjuger de la gravité des fautes qu’ils ont commises, bien sûr…

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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