Kiritapu Allan a été inculpée d’imprudence au volant et refus d’obtempérer, après un test d’alcoolémie présentant un taux au-dessus du seuil autorisé. Elle a été brièvement placée en garde à vue après l’accident.
La ministre de la Justice néo-zélandaise Kiritapu Allan a démissionné lundi après avoir été mise en cause dans un accident de voiture, expliquant que rester à son poste était «intenable». Elle a présenté sa démission avec «effet immédiat» au premier ministre Chris Hipkins.
«Mes agissements d’hier montrent que je n’allais pas bien, je me suis laissée tomber, moi et mes collègues», a-t-elle admis, «je conviens que ma position est intenable».
La ministre a été inculpée d’imprudence au volant et refus d’obtempérer, a confirmé Chris Hipkins, ajoutant que la police lui avait dressé une contravention après un test d’alcoolémie présentant un taux au-dessus du seuil autorisé. Elle a été brièvement placée en garde à vue après l’accident.
La désormais ex-ministre a également démissionné de son poste de ministre chargée du Développement régional et de toutes ses autres fonctions au sein du gouvernement. «Il est (…) intenable qu’un ministre de la Justice soit accusé d’avoir commis des infractions pénales», avait ajouté le premier ministre.
Élections générales
«Bien que ses actions présumées soient inexcusables, j’ai été informé qu’elle souffrait d’une détresse émotionnelle extrême au moment de l’incident», a continué Chris Hipkins, précisant qu’il était en train de «traiter» la démission de Kiritapu Allan.
Surnommée «Kiri», cette dernière est la quatrième ministre à quitter le gouvernement de centre gauche de Chris Hipkins depuis qu’il a remplacé Jacinda Ardern en janvier. Les élections générales néo-zélandaises doivent avoir lieu le 14 octobre et les sondages donnent le Parti travailliste au pouvoir derrière le Parti national, l’opposition de centre-droit.
