Niger

Huit morts dont quatre civils tués lors d’une attaque jihadiste menée vendredi à Diffa, au Sud-Est du Niger

Au moins quatre civils et quatre membres des Forces de sécurité nigériennes (FDS) ont été tués lors d’une attaque jihadiste menée vendredi à Diffa, la grande ville du Sud-Est du Niger, proche du Nigeria, selon un nouveau bilan annoncé samedi soir par le gouvernement.

«Le bilan provisoire est le suivant : côté ami, quatre éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) et quatre civils décédés. Huit éléments des FDS et cinq civils blessés.

Côté ennemi: plusieurs terroristes neutralisés (tués) dont six corps abandonnés», précise ce bilan du ministère nigérien de la Défense diffusé samedi soir à la télévision publique. «Le ratissage est en cours» dans la zone de l’attaque, indique le ministère.

Selon des habitants de Diffa, parmi les éléments des FDS tués figurent «deux gendarmes et deux policiers» et «les civils ont surtout été atteints par des balles perdues» lors des violents combats. Un précédent bilan de l’attaque communiqué samedi en fin d’après-midi à l’AFP par les autorités de Diffa faisait état de trois morts dont «deux gendarmes et un policier» et «deux gendarmes blessés».

L’armée gouvernementale a détruit sept véhicules des assaillants équipés de mitrailleuses, et a récupéré des armements et du matériel. Trois voitures, des mitrailleuses, des lance-roquettes, un mortier, une importante quantité de munitions, deux drapeaux des jihadistes, des téléphones portables, des stupéfiants et des seringues ont été saisis, selon le bilan des autorités.

Vendredi, un haut responsable du gouvernorat de la région de Diffa avait déclaré à l’AFP que «des éléments de Boko Haram ont attaqué Diffa du côté de la localité de Bagara», dans la partie sud de la ville, à la lisière de la frontière du Nigeria.

«Il y a eu la réaction des Forces de défense et de sécurité (FDS) avec des tirs nourris, y compris à l’arme lourde», avait affirmé ce responsable, déplorant que cette infiltration brutale des jihadistes ait créé «des mouvements de panique» dans cette ville garnison de 200.000 habitants.

Depuis 2015, la ville de Diffa a été plusieurs fois attaquée par des membres de Boko Haram et de l’Iswap, qui ont fait plusieurs morts.

La région de Diffa abrite selon l’ONU 300.000 réfugiés nigérians et déplacés, fuyant depuis 2015 les exactions des jihadistes.

 

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