Ce pays marche sur la tête. Vous vous en doutez ? un criminel — car il faut bien l’appeler ainsi — a été arrêté, condamné et envoyé en prison avec d’autres complices.
Un trafiquant de ces faux médicaments qui sont à l’origine de beaucoup de maladies en plus de mettre en difficultés les professionnels de la pharmacie.
Lesquels n’ont cessé de dire leur impuissance face à ces véreux qui bénéficient de la protection de personnes très influentes.
Condamné et en attente de son jugement en appel, le veinard n’a pas trainé en prison. C’est alors que l’on devait statuer sur son cas que la cour d’appel a constaté que le voyou n’était plus en détention.
Il s’est évaporé dans la nature. Pour être sérieux, il a bénéficié d’une grâce… présidentielle alors qu’il ne devrait pas y avoir droit. Et depuis que la presse en parle, c’est un silence de cathédrale au niveau des autorités.
Un cas pour le moins gênant et qui montre la déliquescence de notre justice. Comment le nom de ce voyou a-t-il pu se retrouver parmi ceux des 1600 personnes ayant profité de la mesure du 3 avril dernier ?
Ce, encore une fois, alors que ce trafiquant n’est pas éligible. Faut pas être devin pour savoir que le lobby qui protège la mafia a dû graisser les pattes de ceux qui interviennent pour l’octroi de cette grâce présidentielle.
Pour moins que ça, des personnes sont oubliées dans nos prisons. Par exemple, Khalifa Sall a été emprisonné pour 1,8 milliard. Or, Amadou Woury Diallo devait faire rentrer 1,3 milliard dans les caisses de l’état et on lui accorde une grâce pour filer à l’anglaise ! Ou, plutôt, à la guinéenne.
Cherchez l’erreur… ce, répétons-nous, alors que le bienheureux ressortissant guinéen, le tristement célèbre Amadou Woury Diallo, n’est qu’un marchand de la mort.
Le syndicat des pharmaciens doit maintenant perdre ses dernières illusions sur la volonté de l’état de massacrer ces tueurs. C’est un combat perdu dès lors qu’ils ont toujours bénéficié de protections maraboutiques.
Vous voulez un dessin ?
