Hong Kong

7 arrestations liées à la loi sur la sécurité

Le premier homme à avoir été arrêté en vertu de la nouvelle loi arborait un drapeau prônant l’indépendance de la ville.

Un homme trouvé en possession d’un drapeau en faveur de l’indépendance de Hongkong est la première personne à avoir été arrêtée dans le cadre de la nouvelle loi sur la sécurité nationale, a annoncé la police, ce mercredi 1er juillet.

«Un homme a été arrêté en possession d’un drapeau pour l’indépendance de Hong Kong dans le quartier de Causeway Bay, en violation de la loi sur la sécurité de l’État», ont écrit les forces de l’ordre sur leur compte Twitter.

Dans leur message, qui était accompagné d’une photo de l’homme interpellé par les forces de l’ordre et du drapeau, ils ont souligné qu’il s’agissait de la première arrestation depuis l’entrée en vigueur de ce texte.

Des manifestations et 180 arrestations
Plus tard dans la journée, la police hongkongaise a annoncé avoir arrêté au moins 180 personnes, dont sept en vertu de la nouvelle loi sur la sécurité nationale, alors que des milliers de manifestants ont défié l’interdiction de se rassembler pour le 23ème anniversaire de la rétrocession de la ville à la Chine. Ils ont été appréhendé «pour participation à des rassemblements non autorisés, trouble à l’ordre public, possession d’armes offensives et autres infractions connexes», a écrit la police sur son compte Twitter, précisant que sept d’entre eux l’ont été «pour violation présumée de la loi sur la sécurité nationale».

Promulguée mardi par le président chinois Xi Jinping après avoir été adoptée par le Comité permanent du Parlement, une instance soumise au Parti communiste chinois (PCC), la nouvelle loi permet de réprimer quatre types de crimes contre la sécurité de l’État: les activités subversives, la sécession, le terrorisme et la collusion avec des forces étrangères.

27 pays du Conseil des droits de l’Homme condamne la loi
La loi est accusée par ses détracteurs d’être une tentative d’étouffement de l’opposition à Hongkong. Elle prévoit que la justice chinoise est compétente pour les atteintes «graves» à la sécurité et la prison à vie pour les crimes contre la sécurité nationale.

Vingt-sept pays du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, dont la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et le Japon, ont condamné cette nouvelle loi, tandis que les États-Unis ont menacé la Chine de représailles, promettant de ne pas «rester les bras croisés».

Plus tard dans la journée, l’Union européenne a jugé « essentielle », la protection des droits et des libertés des habitants de Hong Kong, via une déclaration du chef de sa diplomatie. Ces droits sont notamment «la liberté de parole, des médias, d’association, de se réunir et de manifester», précise Josep Borrell.

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