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Vladimir Poutine met en alerte la «force de dissuasion» russe, Washington dénonce une escalade «inacceptable»

La force de dissuasion comprend une composante nucléaire. Quasiment au même moment, les Ukrainiens acceptaient le principe des négociations.

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné ce dimanche vers 14 heures la mise en état d’alerte des forces de dissuasion russes, au quatrième jour de l’invasion de l’Ukraine par les forces russes.

Lors d’une réunion au Kremlin avec ses chefs militaires, retransmise à la télévision, Poutine a estimé que les principales puissances de l’OTAN avaient fait des « déclarations agressives » et que l’Occident avait imposé des sanctions financières sévères à la Russie, le touchant même directement.

Puis il a déclaré : « J’ordonne au ministre de la Défense et au chef d’état-major de mettre les forces de dissuasion de l’armée russe en régime spécial d’alerte au combat », une expression qu’il est difficile, à cette heure, d’expliciter.

Les forces de dissuasion russes sont un ensemble d’unités dont le but est de décourager une attaque contre la Russie, « y compris en cas de guerre impliquant l’utilisation d’armes nucléaires », selon le ministère de la Défense.

Poutine « fabrique des menaces », a dénoncé dans la foulée la Maison Blanche. Washington s’insurge aussi contre une escalade « inacceptable » par Moscou, a fait valoir une ambassadrice à l’ONU.

Armes chimiques et missiles furtifs
La force de dissuasion peut aussi inclure des armes chimiques et des missiles furtifs plus rapides que le son, donc quasiment impossible à intercepter, comme le Zircon russe. « Il s’agit de la forme la plus élevée de préparation au combat », écrit sur Twitter la journaliste russe, travaillant pour le Washington Post, Mary Ilyushina.

Quasiment au moment où les télévisions relayaient la réunion au Kremlin, l’Ukraine acceptait d’envoyer une délégation discuter avec les émissaires russes en Biélorussie. Au cours d’un entretien russe avec le président Loukachenko, Volodymyr Zelensky a accepté une rencontre entre les deux délégations à la frontière de l’Ukraine et de la Biélorussie, près du fleuve Pripyat.

J.Cl. avec Le Parisien

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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