Le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a appelé la communauté internationale à adopter ensemble une législation pour le numérique sans quoi il sera impossible de relever les défis que l’ère numérique va apporter avec elle.
Le Chef de l’État turc a pris la parole, lundi, lors du « Forum metaverse » organisé à Ankara, la capitale turque.
Erdogan a tout d’abord énuméré les possibilités et opportunités immenses que va proposer la nouvelle ère du numérique, aussi appelé « metaverse », où la réalité virtuelle augmentée va prendre une place prépondérante.
Cependant, le président turc a aussi voulu mettre en avant les défis auxquels seront confrontés les pays, les gouvernements et les sociétés.
Il a par exemple cité le monopole que constituent les plateformes de réseau social.
« Les modèles sans limites juridiques et morales que nous imposent les différentes plateformes de médias sociaux, qui s’organisent en cartels, suffisent pour nous montrer qu’il est indispensable de tracer notre route dans ce domaine », a-t-il relevé.
Et donc d’ajouter : « Il sera impossible de venir à bout des problèmes qui se présentent sans que l’ensemble des pays acceptent un consensus autour d’une législation commune sur le numérique ».
Mais pour Erdogan, son pays possède toutes les capacités et ressources nécessaires pour surmonter ces défis et se placer à la pointe de l’innovation et de la technologie dans ce domaine.
« Ceux qui affirment que la Turquie n’est plus en mesure de sortir du lot en matière de technologie font un affront aux jeunes de ce pays », a-t-il affirmé.
« Désormais, il y a une Turquie qui développe ses propres satellites, ses propres logiciels et ses propres outils balistiques pour renforcer sa place dans l’espace », a-t-il rappelé.
Erdogan a ainsi souligné les avancées réalisées ces dernières années par son pays, notamment dans le domaine des drones armés et non armés dans l’industrie de la défense.
Et d’affirmer : « Notre pays a le potentiel de développer sa propre Silicon Valley ».
Pour enfin terminer en annonçant que son gouvernement déclare la « mobilisation numérique nationale ».
