Maroc

Mohamed VI dénonce des «attaques méthodiques» contre son pays «de la part de certains pays et d’organisations notoirement hostiles»

Dans un discours, le roi Mohammed VI a mis en cause des organisations et «quelques pays, notamment des pays européens», sans pour autant les nommer.

Le roi du Maroc, Mohammed VI, a dénoncé vendredi 20 août dans un discours des «attaques méthodiques» contre son pays «de la part de certains pays et d’organisations notoirement hostiles», qu’il n’a pas nommés.

«Le Maroc, au même titre que certains pays du Maghreb arabe, fait face à une agression délibérée et préméditée. Agrippés à (….) des considérations obsolètes, les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume ne souhaitent pas que le Maroc demeure la nation libre, forte et influente qu’il a toujours été», a-t-il dit.

«De plus, quelques pays, notamment des pays européens comptant, paradoxalement, parmi les partenaires traditionnels du Maroc, craignent pour leurs intérêts économiques, leurs marchés et leurs sphères d’influence dans la région maghrébine», a-t-il ajouté sans autre précision.

Mohammed VI a ensuite souhaité «fonder des relations solides, constructives et équilibrées, notamment avec les pays voisins», en citant l’Espagne, mais aussi la France dans ce discours prononcé pour le 68e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.

Scandale Pegasus
Par ailleurs, le souverain a dénoncé «une vaste campagne de dénigrement à l’encontre de nos institutions sécuritaires». Récemment, le royaume a été accusé d’avoir utilisé le logiciel d’espionnage Pegasus, conçu par la société israélienne NSO, dans le cadre d’une vaste enquête menée par un consortium de 17 médias internationaux sur la base de données obtenues par l’organisation Forbidden Stories et par Amnesty International.

Rabat a catégoriquement démenti «ces allégations mensongères et infondées» et enclenché plusieurs procédures judiciaires en France, en Espagne et en Allemagne.

Des journalistes de différents pays ont eux aussi déposé des plaintes après l’enquête publiée en juillet par ce consortium, démontrant que le logiciel Pegasus aurait permis à plusieurs pays, dont le Maroc, d’espionner des journalistes, des hommes et femmes politiques, des militants des droits humains ou encore des chefs d’entreprise.

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