L’opposition dans sa totalité a affirmé au sortir de la présidentielle qu’elle excluait désormais de prendre part à quelque compétition électorale que ce soit sans un retour à des règles consensuelles pour encadrer les élections.
L’audit du fichier électoral sur pièce et sur place (sur le terrain) et du processus électoral de la présidentielle est un élément essentiel de cette dynamique.
Lorsque les experts nous diront le temps raisonnable que cela prendra, les acteurs pourront s’accorder sur une date qui ne saurait en aucun cas dépasser le 28 mars 2019.
Dans une déclaration le Front de Résistance nationale a dit préférer au plus tard en décembre 2020. J’ai rappelé que depuis 36 ans (1983) aucune élection locale ne s’est tenue à date échue.
Ceux qui s’offusquent de ce report oublient que nous ne sommes pas en panne d’élections locales mais que nous sommes en panne d’une démocratie pérenne. C’est ça qu’il faut construire ou reconstruire.
Concernant la dissolution des conseils municipaux et départementaux et leur remplacement par des délégations spéciales, je me suis opposé à cette proposition avancée par certains collègues députés. Elle consisterait en fait à laisser le Président de la République désigner lui-même les personnes qui vont diriger toutes les mairies du Sénégal y compris celles qui sont actuellement dirigées par l’opposition comme Dakar ainsi que tous les départements.
Voilà les positions que j’ai défendues à l’Assemblée. Elles reflètent précisément les positions dégagées par la coalition de l’opposition.
