République Centrafricaine

Le Smig (salaire minimum interprofessionnel garanti) revalorisé après 30 ans en République Centrafricaine

– Il est passé de 18 850 francs CFA (soit 28 euros) à 29 000 francs CFA (44 euros).

Le président centrafricain Faustin Archange Touadera, a annoncé, à travers un décret, la revalorisation du Smig (salaire minimum interprofessionnel garanti), de 18 850 francs CFA (soit 28 euros) à 29 000 francs CFA (44 euro) par mois.

Le même décret, datant du 31 décembre, revalorise le salaire minimum agricole garanti (Smag) à 1 000 FCFA (1,5 euro) par jour.

Depuis plus de 30 ans le Smig et le Smag n’ont pas été augmenté en Centrafrique.

C’est depuis des années que les syndicats de travailleur en Centrafrique demandent la revalorisation du Salaire minimum interpersonnel garanti et le Salaire minimum agricole garanti.

Pour ces derniers, c’est un pas en avant mais beaucoup reste à faire pour améliorer les conditions de vie des populations.

« Nous avons réclamé que l’augmentation du Smig et du Smag doivent atteindre 40%, sinon nous entendons bafouer le protocole d’accord signé avec le gouvernement via le ministère de la fonction publique », a indiqué, le secrétaire général du Groupement syndical des travailleurs de Centrafrique (GSTC), Firmin Zoh-Ponguele.

« Nous exigeons aussi au gouvernement le paiement en totalité de plusieurs mois d’arriérés de salaire dus aux travailleurs et la réduction des prix du carburant à la pompe pour alléger le problème de transport parce que nos camarades des taxis et bus ont augmenté les prix des taxis et bus pour essayer d’ajuster leur versement.

Donc ceux qui sont pénalisés, ce sont des travailleurs et la population. Et enfin, nous demandons l’intégration des jeunes diplômés lésés dans la fonction publique », a ajouté le syndicaliste.

S’adressant à ses compatriotes le 31 décembre dernier, le président Touadera les a rappelé qu’«en dépit du contexte économique particulièrement difficile et en l’absence des appuis budgétaires en 2021, le gouvernement a continué à travailler pour améliorer les conditions de vie » des Centrafricains.

Malheureusement, « les démons des crises militaro-politiques » n’ont pas permis à la Centrafrique de reprendre son envol économique, a souligné Touadera.

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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