Facebook a accepté de fournir à la justice française l’adresse IP des auteurs de propos haineux sur internet, a déclaré mardi le secrétaire d’État au Numérique, Cédric O, dans une interview à Reuters. Il a précisé que c’était une décision spécifique à la France de la part du média social américain.
« Cela veut dire que le processus judiciaire va pouvoir se dérouler normalement. C’est vraiment très important, ils ne vont le faire que pour la France », a-t-il ajouté. Pour l’instant, Facebook ne transmettait les IP que pour des dossiers de terrorisme et de pédopornographie.
« Ils nous ont annoncé que […], eu égard aux discussions qu’ils ont eues avec nous, ils allaient transmettre les adresses IP pour les contenus de haine en ligne qui seraient demandées par la justice. Ce qui est une énorme nouvelle », a-t-il dit.
Deux mois après les attentats de Christchurch en Nouvelle-Zélande, diffusés en direct sur Facebook live par l’auteur, la Néo-Zélandaise Jacinda Ardern, Emmanuel Macron, Macky Sall et d’autres personnalités avaient lancés « l’appel de Christchurch » contre le terrorisme et l’extrémisme violent sur Internet.
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