Un calme précaire régnait cet après-midi à la cité Keur Gorgui à Dakar, théâtre ce lundi matin d’échauffourées ayant opposé la Police à des partisans de l’opposant Ousmane Sonko cité dans une affaire de viol.
Plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels ont été déplorés après une tentative des forces de l’ordre de disperser les militants massés en nombre aux premières heures de la matinée devant le domicile d’Ousmane Sonko.
La veille, le candidat arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019, avait déclaré qu’il n’allait pas déférer à une convocation de la gendarmerie dans le cadre d’une affaire l’opposant à une plaignante qui l’accuse de viols répétitifs et menaces de mort. Il s’agit d’une jeune femme travaillant dans un salon de massage à Dakar.
Li comme guerre, heureusement qu’il a son casque 🤭😳😳 pic.twitter.com/jUg6zERLDV
— Tij (@TidianeDiaw) February 8, 2021
Le député s’est notamment appuyé sur son l’immunité parlementaire dont il dispose pour refuser de répondre à sa convocation ce lundi à la Section de Recherches de la Gendarmerie de Colobane, à Dakar.
Les images des violences chez le député Ousmane Sonko SY celles d’une démocratie gravement malade. Elle ne peut pas survivre aux rythmes des liquidations politiques de tous les prétendants au poste de PR dp8, 2012. L’horizon de 2024 est sombre Pr la démocratie et l’Etat de droit
— Alioune Tine (@aliounetine16) February 8, 2021
Il s’était toutefois dit prêt à répondre aux enquêteurs de la section de recherches si cette immunité était levée par l’Assemblée Nationale.
Les militants empêchent le Commissaire de police d’entrer dans le domicile de #Sonko. La situation se tend #Kebetu pic.twitter.com/lZrVTtGRHs
— Ayoblogger4.0 (@autruicomoi) February 8, 2021
Évoquant une manipulation visant à l’écarter du jeu politique, le président du parti Pastef avait, dans la foulée, appelé à une mobilisation et à une résistance de ses partisans.
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