Société

Départ de 850 militaires sénégalais de la MINUSMA pour le Mali

Le 11-ème détachement sénégalais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), composé de 850 éléments, a reçu mercredi, à Thiès, le drapeau des mains du général de brigade Fulgence Ndour, chef d’état-major de l’Armée de terre, a constaté l’APS.

Dirigé par le colonel Mathieu Diogoye Sène, le contingent compte quatre unités opérationnelles : une compagnie du 26-ème Bataillon de reconnaissance et d’appui (BRA), une compagnie de la COFUMACO, une compagnie du bataillon blindé, une compagnie du bataillon des commandos.

Il comprend aussi un peloton de forces spéciales air, terre et mer.

Le contingent, qui compte 21 femmes en son sein, a suivi depuis le 2 novembre une préparation dans différents modules, dont la lutte contre les engins explosifs improvisés.

Les exercices effectués avec des formateurs américains, ont démarré au centre d’entraînement tactique capitaine Mbaye Diagne de Thiès.

Depuis le 31 janvier, la partie française des entraînements avait démarré au camp d’entraînement colonel Thierno Ndiaye de Dodji, à 25 km de Linguère.

Le bataillon a reçu des entraînements ’’assez corsés », a dit le colonel Mathieu Diogoye Sène, commandant du DETSEN 11, relevant que ses éléments disposent de ’’tous les rudiments nécessaires (…) pour réussir (leur) mission’’.

Pour le général de brigade Fulgence Ndour, ce déploiement est la preuve de la ’’confiance renouvelée’’ des autorités onusiennes à l’’’engagement exemplaire’’ des précédents contingents sénégalais, qui se sont soldés par des ’’succès’’.

Il a invité les éléments du DETSEN 11 à ’’maintenir le cap dans un souci de préserver l’image de marque des forces armées sénégalaises’’.

Il les a invités à s’adapter ’’très rapidement’’ à la situation géopolitique actuelle, qui est ’’fluctuante et volatile’’, et suite au retrait de plusieurs forces, à la présence de nouveaux acteurs, dans un contexte de statu quo de la situation sécuritaire.

’’La seule constante reste l’ubiquité de la menace représentée par les groupes extrémistes violents’’, a-t-il souligné.

La tâche ’’s’avère difficile, mais pas impossible’’, si le contingent s’appuie sur la ’’riche expérience’’ du DETSEN 10 qu’il relève, a-t-il dit.

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