Galsen, terre de scandales ? Pour une gouvernance qui se voulait vertueuse, il faut dire que les « affaires » qui la marquent commencent à faire désordre.
Trop de scandales ont jalonné les douze ans d’une présidence prétendument sobre qui se termine dans un peu plus de deux mois.
Des esclandres qui sont vite étouffés et rangés aux oubliettes si bien que les gendarmes de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) se tournent les pouces, se prélassant tout en étant grassement payés à ne rien faire.
Ou, plutôt, si : de la sensibilisation ! Défense de rire… Vous souvenez – vous avoir vu la Justice s’intéresser à la gestion de nos deniers publics ? Ou du moins aux gens que l’OFNAC a épinglés et dont les dossiers ont été transmis au Procureur ?
L’un d’entre eux, dont les gendarmes anti-corruption recommandaient qu’il soit éloigné de la gestion des deniers publics, a été promu… ministre ! Et depuis, il siège chaque mercredi au Conseil des ministres. Tant pis pour la bonne gouvernance.
Le Chef a cette délicatesse de tout mettre sous le coude pour la quiétude sociale. Sur les scandales à milliards qui ont jalonné son magistère, aucune enquête sérieuse. Et s’il en existe, elles sont vite classées sans suite.
D’ailleurs, même si, par extraordinaire, ces messieurs et dames proches du pouvoir et qui prennent des libertés avec nos deniers venaient à être arrêtés, des artifices juridiques sont vite trouvés pour les rendre à leurs familles après quelques mois en prison, histoire de faire taire le bon peuple.
Ce alors que ces voleurs auraient dû mourir en prison. Le dernier scandale en date et qui a valu au lanceur d’alerte une convocation en mode fast-track auprès des enquêteurs de la Sûreté urbaine — qui n’ont apparemment plus de « forces occultes » à traquer, les pauvres ! — pourrait s’empiler sur les nombreux dossiers mis sous le boisseau.
Croyez-nous, ça ne donnera rien. Son auteur, lui-même, pensait que son alerte sur les diamants connaitrait le même sort que lorsqu’il interpellait le régime sur une commande d’armes.
Dans cette affaire, le Proc avait fait la sourde oreille pour ne rien entendre de ce que disait l’avocat qui n’en est pas à sa première alerte. Celle-là risquant d’être cependant celle qui va l’amener à Rebeuss !
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