Lors d’une conférence de presse, le procureur de la République Abdoul Karim Diop a précisé, samedi, les chefs d’accusation retenus contre Ousmane Sonko, au lendemain de l’arrestation de l’opposant sénégalais à son domicile.
Au lendemain de l’arrestation d’Ousmane Sonko à Dakar, au Sénégal, le procureur de la République Abdoul Karim Diop a précisé les chefs d’accusation retenus contre l’opposant, samedi 29 juillet, en conférence de presse.
« Il Ousmane [Sonko] sera poursuivi pour appel à l’insurrection, associations de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol. »
Selon le procureur, l’affaire du téléphone portable qu’Ousmane Sonko a arraché des mains d’une gendarme, vendredi, n’est que le « déclencheur de son arrestation » qui était prévue par les autorités judiciaires. Abdoul Karim Diop a par ailleurs énuméré plusieurs affaires concernant Ousmane Sonko : celle du « commando », des « forces spéciales » ou encore du « combat final ».
Il a également ajouté qu’ »Ousmane Sonko a lui-même reconnu avoir arraché violemment le téléphone portable d’une dame gendarme ».
Vendredi soir, un avocat d’Ousmane Sonko avait qualifié devant la presse de « puéril » les accusations visant son client. Le parti Pastef et la coalition Yewwi Askan Wi ont dénoncé cette arrestation, réclamant la libération immédiate d’Ousmane Sonko.
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