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La population de l’Union Européenne augmente grâce aux migrants

Selon les chiffres publiés ce mercredi 10 juillet par Eurostat, la population de l’Union européenne était estimée à près de 513,5 millions au 1er janvier 2019. Mais si le nombre d’Européens augmente, c’est grâce à un solde migratoire positif. L’Allemagne reste de loin le pays le plus peuplé avec 83 millions d’habitants.

Au 1er janvier 2019, la population de l’Union européenne (UE) était estimée à près de 513,5 millions, contre512,4 millions au 1er janvier 2018, annonce mercredi 10 juillet l’office européen de statistiques, Eurostat. Mais si le nombre d’habitants, c’est grâce au solde migratoire.

Il y a eu plus de décès que de naissances en 2018 dans l’UE (5,3 millions de décès et 5 millions de naissances). La variation naturelle de la population a donc été négative pour une deuxième année consécutive. La variation démographique positive (avec 1,1 million d’habitants supplémentaires) est donc due à la migration nette.

En 2018, la population a augmenté dans dix-huit États membres de l’UE et a diminué dans dix autres. La Lettonie est le pays qui a perdu le plus de population avec une baisse de 7,5 %.

Plus de la moitié de la population dans quatre pays
Plus de la moitié de la population vit dans quatre pays de l’Union seulement. Avec 83 millions de résidents (soit 16,2 % de la population totale de l’UE au 1er janvier 2019), l’Allemagne est l’État membre de l’UE le plus peuplé, devant la France (67 millions, soit 13,1 %), le Royaume-Uni (66,6 millions, soit 13,0 %) et l’Italie (60,4 millions, soit 11,8 %).

À eux quatre, ces États membres représentent 277 millions d’habitants. Les deux derniers « grands » pays sont l’Espagne avec près de 47 millions et la Pologne avec 38 millions d’habitants. 14 autres pays de l’UE eux ont une part dans la population totale de l’UE comprise entre 1 % et 4 %, et huit autres une part inférieure à 1 %.

Natalité en baisse
Le taux de natalité est en baisse par rapport à 2018, avec 118 000 naissances de moins qu’en 2017. Le taux plus élevé est en Irlande (12,5 naissances pour 1 000 résidents), devant la Suède et la France (11,3). À l’opposé, le taux le plus faible se situe en Italie (7,3) et en Espagne (7,9). En moyenne dans l’Union européenne, le taux brut de natalité est de 9,7 pour 1 000 résidents.

Dans la revue Population et sociétés, l’Institut national des études démographiques (Ined) a estimé mercredi 10 juillet que, si le nombre d’enfants nés de mères immigrées augmente, cela n’influe que faiblement sur le taux élevé de fécondité français.

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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