Trois hauts responsables de la filiale Atra, A. Ba (Directeur général), M. Diakhaté (Directeur opérationnel) et I. F. Diagne (Coordonnateur technique), ont été placés sous mandat de dépôt et envoyés à la prison de Rebeuss.
Ils font face à des accusations graves, notamment d’association de malfaiteurs, d’abus de confiance, d’abus de biens sociaux et de complicité.
Les accusations portent sur des détournements présumés de fonds, avec des montants en jeu s’élevant à plus d’un milliard de francs CFA. Ces fonds étaient liés à un décaissement de 559,5 millions effectué par A. Ba sans l’approbation de la maison mère du groupe.
Les enquêteurs de la Division des investigations criminelles ont examiné les comptes de la filiale Atra et ont constaté des écarts financiers importants, ce qui a conduit à des accusations supplémentaires.
Les responsables accusés ont donné des explications divergentes. A. Ba aurait justifié ses actions en tant qu’actionnaire majoritaire de la société et en tant que directeur général, affirmant qu’il avait le pouvoir de faire des décaissements sans consulter personne.
D’après iGFM, face aux enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic), le représentant légal du groupe, Oumar Demba Seck, avait expliqué que la société compte 4 filiales qui s’activent dans l’immobilier : Hydrocons, Fimolux, Physalis et Atra. Il précise que, Srt, la dernière née, a été lancée suite à une joint-venture entre Atra et la Caisse des dépôts et consignations (Cdc).
M. Diakhaté quant à lui aurait prétendu avoir utilisé les fonds détournés pour les besoins opérationnels du groupe.
Des audits externes et des preuves documentaires semblent corroborer les accusations portées contre les accusés, malgré leurs dénégations.
Cette affaire implique des allégations sérieuses de malversations financières au sein de la filiale Atra, avec plusieurs hauts responsables maintenant sous enquête judiciaire et en prison.
