Politique

Deuxième acte de la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko

La commission des lois de l’Assemblée nationale a posé lundi le deuxième acte de la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko en constituant une commission ad hoc chargée de diriger la procédure.

Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY, majorité) sera représenté dans cette commission par Demba Babéyel Sow, Mame Bounama Sall, Pape Birame Touré, Adji Mergane Kanouté, Mously Diakhaté, Mamadou Woury Baïlo Diallo, Dieh Mandiaye Ba et Aymérou Gning.

Selon des sources médiatiques, la député Fatou Ndiaye (Rewmi) a été désigné par les non-inscrits.

Le groupe parlementaire Liberté et démocratie n’a pas encore rendu publics les noms de ses représentants.

La commission ad hoc est composée de 11 membres dont huit de la majorité. La liste sera ratifiée lors d’une séance plénière prévue mercredi.

Le bureau de l’Assemblée nationale et la conférence des présidents des commissions ont déclenché jeudi la procédure de levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko, qui est accusé de viol par une jeune femme, employée dans un salon de massage et de beauté.

L’Assemblée nationale a été saisie par le juge d’instruction du huitième cabinet du tribunal Hors Classe de Dakar, à l’initiative du procureur de la République.

Le bureau et la conférence des présidents se sont réunis jeudi à l’Assemblée nationale, sous haute surveillance policière.

L’étape suivante de la procédure était la mise en place, lundi 15 février, d’une commission ad hoc qui étudiera le fond de cette requête en entendant le mis en cause, Ousmane Sonko.

Elle produira ensuite un rapport à présenter lors d’une séance plénière consacrée à la levée de l’immunité parlementaire du député.

Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté et de massage situé à Dakar, a déposé auprès de la section judiciaire de la Gendarmerie une plainte contre le parlementaire et leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef).

La jeune femme déclare avoir été victime de ‘’viols répétés’’ et de ‘’menaces de mort’’ dont le député, candidat à l’élection présidentielle de 2019, serait l’auteur.

Ousmane Sonko est un fonctionnaire des impôts et domaines radié de la fonction publique par Macky Sall, en 2016, pour ‘’manquement à l’obligation de discrétion professionnelle’’.

Le leader du Pastef est arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019.

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