Une croissance inégale est notée entre certains pays développés et d’autres en développement. C’est d’emblée, ce qui ressort du rapport annuel du Fonds Monétaire international (FMI), sur les Développements économiques des années précédentes et les perspectives, présenté hier, mercredi 18 octobre, au niveau de l’Agence nationale de la statistique et de la démographique (ANSD).
En effet, la cause de cette inégalité, selon Jean-Marc Natal, suppléant de la Division des perspectives économiques mondiales au FMI, au département de la Recherche, est liée au fait que certains pays comme les États-Unis ont vite retrouvé leur chemin de croissance qui était prévenu avant la Covid, là où certains pays en développement restent derrière, avec un besoin de rattrapage.
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a abrité hier, mercredi 18 octobre, la présentation du rapport annuel du FMI sur les Développements économiques des années précédentes et les perspectives pour les années à venir. «Nous avons présenté le rapport qui a été publié il y a une semaine, lors des réunions annuelles à Marrakech, Maroc, qui résume les développements économiques des années précédentes et les perspectives pour les années à venir», a déclaré Jean Marc Natal, suppléant de la Division des perspectives économiques mondiales au FMI.
Ainsi, selon le suppléant de la Division des perspectives économiques mondiales au département de la recherche du FMI, les principaux points marquants de ce rapport reste, le ralentissement de la croissance. Et d’affirmer : «Les points principaux, en premier lieu la croissance, a ralenti depuis 2002 qui a été le rebond depuis la crise du Covid et la guerre en Ukraine, la croissance a rebondi en 2022 mais elle a ralenti à nouveau. On est passé au niveau mondial de 3,5 à 3 avec une perspective de 2.9 pour 2024, pour l’économie globale».
Toutefois, dans ce rapport publié il y à une semaine à Marrakech, au Maroc, il est démontré une égalité sur la croissance d’un certain nombre de pays développés et d’autres en développement du fait que, à en croire, l’adjoint de la Division des perspectives économiques mondiales au département de la Recherche du FMI, certains pays comme les États-Unis ont vite retrouvé leur chemin de croissance prévu plus tard.
«Cette croissance est inégale dans la mesure où certains pays, comme les États-Unis développés, ont retrouvé leur chemin de croissance qui était prévenu avant la Covid alors qu’un certain nombre de pays en développement restent encore derrière avec un besoin de rattrapage», a-t-il expliqué.
En ce qui concerne l’inflation, Jean-Marc Natal révèle que celle-ci était très élevée à cause non seulement des politiques monétaires et budgétaires mais de crise du Covid… Et M. Natal de relever : «L’inflation était très élevée à la suite des politiques monétaires et budgétaires, à la suite de la crise du Covid et les différents planétaires. L’inflation avait augmenté fortement.
Elle est maintenant diminuée, mais elle n’est pas encore arrivée au niveau que l’on souhaiterait, qui est un niveau d’équilibre de long terme. Et donc, on attend que cet équilibre soit probablement retrouvé d’ici en 2025, si les dynamiques d’inflations suivent ce que l’on attend.»
Ainsi, devant cette situation, le FMI a fait quelques recommandations pour permettre aux pays en développement de pallier à cette inflation. «Dans le rapport, on met l’accent sur l’importance d’abord de juguler l’inflation qui n’est pas encore à un niveau d’équilibre. Également de s’assurer que les politiques budgétaires qui sont maintenant mises en place permettent d’assurer une stabilité de la dette à long terme qui dans certains pays est potentiellement sur une trajectoire délicate», a souligné l’adjoint au département de la Recherche du Fonds Monétaire International.
Qui plus est, il ajoute que «Les réformes structurelles restent importantes. Et, ceci partirait dans la mesure où les politiques fiscales sont limitées. Donc, il faut pouvoir raviver la croissance qui reste faible et qui est prévue à cinq ans de rester relativement faible par des politiques structurelles qui permettent de redynamiser la croissance.»
Ousmane GOUDIABY
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