Politique

La condamnation pour diffamation d’Ousmane Sonko confirmée par la Cour Suprême

La Cour suprême sénégalaise a confirmé jeudi 4 janvier juste avant minuit la condamnation de l’opposant emprisonné Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis pour diffamation, une peine largement perçue comme le rendant inéligible pour la présidentielle du 25 février.

L’annonce a été faite par le juge Abdourahmane Diouf et confirmée par deux avocats de l’opposant, candidat déclaré à la présidentielle et personnage central d’un bras de fer de plus de deux ans avec l’État qui a donné lieu à plusieurs épisodes de troubles meurtriers.

«On a confirmé la peine et les dommages et intérêts. Sonko à perdu sur toute la ligne. Il est maintenant totalement interdit de participer à une élection», a réagi après la décision l’avocat de l’État, El Hadji Diouf. Les avocats de Sonko ont esquivé la question concernant l’éligibilité de leur client. Le Conseil constitutionnel devrait trancher la question prochainement.

Ousmane Sonko, 49 ans, troisième lors de la présidentielle de 2019, est poursuivi par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang pour «diffamation, injures et faux».

Après plus de douze heures de débats, la Cour suprême a confirmé la peine donnée en appel de six mois de prison avec sursis et 200 millions de francs CFA (300.000 euros) de dommages et intérêts.

Le dossier du candidat Ousmane Sonko rejeté
La candidature du candidat Ousmane Sonko est invalidée. La commission de contrôle des parrainages a jugé son dossier incomplet pour absence de d’attestation de la caisse des dépôts et consignations.

Le représentant de Ousmane Sonko vient de sortir du Conseil constitutionnel. Après le contrôle, son dossier a été rejeté parce que déclaré incomplet, renseigne Me ciré Clédor Ly. Ci-dessous les explications de l’avocat.

«Lorsque nous sommes entrés, le président Badio Camara nous a immédiatement notifié le fait que le dossier était incomplet. Cela veut dire que le dossier a été ouvert et exploité à l’absence du mandataire et représentant de Ousmane Sonko. Ce qui est une violation flagrante de la loi.

On lui a posé la question de savoir si le dossier est incomplet, qu’est ce qui pourrait être incomplet. Et la réponse a été que les dossiers ont été reçus, les courriers qui les accompagnaient aussi étaient reçues, vérifiés par la commission qui a conclu qu’il manquait une pièce, qu’il était incomplet. Et après, tout est refusé. Ils nous ont dit que le reste nous sera notifié par écrit en temps opportun.»

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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