Chronique

En vrille !

Notre société… Quelle société. Il ne faut pas porter des œillères. Elle est en train de foutre le camp.

Elle part en vrille. Le paradoxe, c’est de vouloir tout circonscrire à l’école sénégalaise.

Car celle-ci est à l’image de la société et de ceux qui la font. Particulièrement, les politiques en qui ces apprenants ont de qui tenir.

Quand des représentants du peuple se querellent et s’insultent comme des chiffonniers ou que nos télévisions deviennent le réceptacle de foire d’empoigne, faut-il s’attendre à ce que la jeunesse fasse moins ?

Surtout les enfants qui sont particulièrement influençables comme chacun le sait.

C’est d’ailleurs dans ce monde de la politique que l’on retrouve les individus les plus exécrables et qui font peu de cas des notions d’éthique et de dignité.

Des individus prêts à ravaler leurs propres vomissures pour pérenniser leurs rapines.

Ils sont à l’origine de tout ce que nous vivons depuis mars 2021 avec la balafre faite à notre démocratie qu’aucun homme qui se veut honnête ne peut nier et que des gens de peu de dignité veulent nous faire croire qu’elle se porte à merveille.

Si bien qu’ils n’ont pas hésité à sortir le chéquier pour s’offrir des encarts publicitaires dans quelques journaux.

Ces messieurs et dames, allergiques à la critique, veulent nous faire croire de l’existence d’une belle démocratie… Notre Justice, dernier rempart, est également à terre comme le montre si bien les développements de certains dossiers judiciaires.

Vous doutez de son indépendance ? Voici ce qu’en dit Mme Dior Sow Fall. « La justice ne sera indépendante que si cet esprit est dans tous les magistrats.

Chacun des magistrats doit être imbu de cette indépendance mais quelqu’un qui ne veut pas être indépendant, vous ne pouvez pas le forcer, mais je crois que c’est une nécessité.

Parce que l’État n’est pas garant de l’indépendance de la justice, c’est la constitution qui dit que la justice est indépendante ».

Après cette rafale de celle qui a exercé les fonctions de procureur de la République à une époque où les magistrats étaient moins carriéristes et osaient tenir tête à l’Exécutif, on espère voir des chaines brisées pour que l’Etat de droit soit une réalité.

Et tant pis pour les 1200 signataires ou « grattes-papiers de la République ».

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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