Consternation et colère sur la twittosphère sénégalaise après l’annulation de l’élection présidentielle décidée par Macky Sall

Consterné, stupéfait, sonné, abasourdi, en colère, la haine, coup d’état constitutionnel, putschiste, haute trahison, anti-démocratique…sont les mots les plus utilisés sur les réseaux sociaux après l’annulation de l’élection présidentielle du 25 février décidé unilatéralement par Macky Sall et dont la campagne devait initialement démarré cette semaine. Cette décision pourrait être liée à des préoccupations concernant l’intégrité du processus électoral, notamment en raison d’une commission parlementaire enquêtant sur deux juges du Conseil constitutionnel.

Pour Mamadou Ismaela Konate, Macky Sall ne vaut pas plus qu’Alpha Conde ou Yayah Jammeh. Pour lui, il faut le mettre en cause et le poursuivre pour haute trahison. L’abrogation du décret de convocation du collège électoral est un acte anticonstitutionnel, illégal et antidémocratique. Il finit de parachever le dessein malsain de malsain de Macky_Sall de s’allier les rênes du pouvoir au Sénégal. Se faisant, il ne vaut ni plus ni moins que AlphaCONDE, YayaJAMMEY et tous ces tripatouilleurs de lois et de dispositions constitutionnelles dans le seul dessein de conserver le pouvoir. Il ne vous reste plus qu’à vous alliez les capitaine, colonel et généraux du qui ne sont coupables de rien d’autre que des mêmes gestes que vous pour étendre

Il faut désormais le mettre en cause et le poursuivre pour haute trahison. L’abrogation du décret de convocation du collège électoral est acte anticonstitutionnel, illégal et antidémocratique. Il finit de parachever le dessein malsain de @Macky_Sall de s’allier les rênes du… pic.twitter.com/pWSkPrs3JL

— Mamadou Ismaila KONATE (@vieuxmko) February 3, 2024

Pour Olivia, Macky Sall est un putchiste. Ni plus ni moins. Il vient de tuer la démocratie, il vient de tirer à bout portant sur toute une nation. Que peuple se défende ! Légitime défense contre un individu extrêmement dangereux !!

Macky Sall est un putchiste. Ni plus ni moins.
Il vient de tuer la démocratie, il vient de tirer à bout portant sur toute une nation.
Que peuple se défende !
Légitime défense contre un individu extrêmement dangereux !!
✊🏼✊🏼✊🏼#FreeSenegal #democratie #presidentdictateur https://t.co/xkw3ClCHB8

— Olivia 🇸🇳🇨🇦🇫🇷 (@oliviagueye) February 3, 2024

Pour Kanka Moussa, Macky Sall mérite le même sort que tous les Presidents Africains qui sont auteurs de coup d’état constitutionnel. C’est un putschiste qui n’a plus aucune légitimité.

Désormais Macky Sall mérite le même sort que tous les Presidents Africains qui sont auteurs de coup d’état constitutionnel.

C’est un putschiste qui n’a plus aucune légitimité. #FreeSenegal #SunuElection2024

— Kanka Moussa (@moussa_kanka) February 3, 2024

Pour Matteo Mallard c’est extrêmement grave ce que fait Macky Sall. Le report de la présidentielle sine die est un acte anti démocratique qui enfonce une CEDEAO déjà fragilisée. Si le Senegal n’est pas capable de respecter ses engagements démocratiques, comment l’exiger de régimes putschistes ?

Extrêmement grave ce que fait Macky Sall. Le report de la présidentielle sine die est un acte anti démocratique qui enfonce une #Cedeao déjà fragilisée. Si le #Senegal n’est pas capable de respecter ses engagements démocratiques, comment l’exiger de régimes putschistes ?

— Matteo Maillard (@matteomaillard) February 3, 2024

Pape Ismaila Dieng alias@aliamsi declare qu’il a très très mal. Nous ne méritons pas ceci. Le Sénégal ne le mérite pas.

J’ai très très mal. Nous ne méritons pas ceci. Le Sénégal ne le mérite pas.

— Papa Ismaila DIENG (@aliamsi) February 3, 2024

Pour Fenelon Massala, la CEDEAO doit rappeler Macky Sall à l’ordre dans ce contexte précis. Dans son Article 2: « Aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six (6) mois précédant les élections, sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques. »

La CEDEAO doit rappeler Macky Sall à l’ordre dans ce contexte précis.
Article 2: « Aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir
dans les six (6) mois précédant les élections, sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques. » pic.twitter.com/EipdYRmkGv

— Fenelon MASSALA (@rfemassala) February 3, 2024

Il est important de noter que le chef de l’État n’a pas précisé la date ultérieure pour la tenue des élections, ce qui pourrait signifier qu’il souhaite d’abord créer un consensus national ou résoudre des problèmes préalables avant de fixer une date pour le scrutin. Le dialogue national peut être un moyen de résoudre les divergences politiques, sociales ou économiques, et d’assurer que les élections qui suivront seront équitables et représentatives.