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Situation politique au Sénégal: Le silence des organisations africaine inquiète

Depuis quelques années, la scène politique du Sénégal devient hideuse. La tension entre le président Macky Sall et l’opposant Ousmane Sonko fait lentement le lit à un chaos. Le bout du tunnel n’est donc pas pour demain et le silence des organisations africaines inquiète.

Le risque que le Sénégal bascule dans la violence n’est pas exclu. Le développement des événements de ces derniers mois le prouve à suffisance. Le comble est que tout ceci se passe au nez et à la barbe des organisations africaines qui s’emmurent dans un silence qui devient de plus en plus inquiétant.

En effet, l’opposant Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2024, a été radié de la liste électorale suite à une affaire juridico-politique à multiples rebondissements.

Incarcéré depuis le 31 juillet pour sept chefs d’accusation dont « appel à insurrection », la saga politico-judiciaire autour de l’opposant sénégalais a connu un nouveau rebondissement.

Jeudi 12 octobre 2023, un juge de Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, a annulé sa radiation des listes électorales du Sénégal. Le remettant à nouveau dans la course présidentielle.

Mais contre toute attente, le ministère de l’intérieur a refusé sa réinscription sur les listes électorales. Ce qui relance la polémique et jette de l’huile sur le feu.

Pendant ce temps, la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Union Africaine (UA), et l’Union Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) observent et gardent le silence.

Aucune de ces organisations n’a réagi et tout porte à croire qu’elles attendent le pis pour sortir de leur mutisme et multiplier les communiqués et les appels au calme.
Pendant qu’il est encore temps, ces organisations devraient anticiper pour ne pas jouer après aux sapeurs-pompiers.

Pour la préservation de la paix au Sénégal et dans la sous-région, aucun sacrifice ne sera de trop dans le règlement des différends entre l’opposition et le gouvernement sénégalais.

Les organisations ne devraient pas attendre que la situation pourrisse comme dans d’autres pays de la sous-région pour prendre des sanctions ou penser à une intervention.

Issoufou Ouedraogo avec www.libreinfo.net

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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