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Les demandes de visas des pays de l’espace Schengen pourront s’effectuer en ligne

Les demandes de visas des pays de l’espace Schengen pourront s’effectuer en ligne

Les demandeurs de visas pour des pays de l’espace Schengen pourront effectuer leurs démarches en ligne sur une plateforme européenne unique, en vertu de nouvelles règles adoptées lundi 13 novembre par le Conseil de l’UE.

Aucune date n’est encore fixée pour l’application de ces nouvelles règles. Elle dépendra de l’aboutissement des travaux techniques pour la mise en place de cette plateforme. Dans la plupart des cas, les demandes de visa Schengen (pour des séjours de 90 jours maximum) pourront se faire exclusivement sur la plateforme.

Les rendez-vous au centre de visa ou au consulat ne resteront nécessaires que pour les premières demandes de visas, pour les personnes dont les données biométriques ne sont plus valables et pour celles qui ont un nouveau passeport.

Un futur document similaire à l’ESTA américain
La vignette actuelle sera remplacée par un visa numérique, sous la forme d’un code-barres. «La possibilité de demander un visa Schengen en ligne constituera une grande amélioration», s’est félicité le ministre espagnol de l’Intérieur Fernando Grande-Marlaska, dont le pays exerce la présidence semestrielle du Conseil de l’UE. «Elle simplifiera le processus de demande pour les voyageurs et, dans le même temps, allégera la charge des administrations nationales, qui seront en mesure de répondre plus rapidement et plus efficacement», a-t-il souligné dans un communiqué.

Aujourd’hui, 27 pays européens délivrent des visas Schengen (en tant que membres de l’espace Schengen): 23 des 27 États membres de l’UE, l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse. Les citoyens d’une soixantaine de pays, dont les États-Unis, le Canada, le Brésil, l’Australie et le Royaume-Uni sont dispensés de visa pour les courts séjours dans l’espace Schengen.

À la mi-2025, les voyageurs de cette soixantaine de pays devront disposer d’une autorisation de voyage ETIAS (European Travel Information and Authorisation System) pour entrer dans l’UE et l’espace Schengen d’un coût de 7 euros et valable pour trois ans. Ce système, similaire à l’ESTA américain, a pour objectif de renforcer les contrôles des voyageurs étrangers au sein de l’UE, afin de détecter les menaces potentielles.

Les ressortissants de pays tiers voyageant dans l’UE se verront aussi soumis fin 2024 à un nouveau système de contrôle des entrées et des sorties (EES). Cette base de données centralisée comprendra la date et le lieu d’entrée et de sortie, ou de refus d’entrée, les photographies du visage et empreintes digitales du voyageur.

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