Après un coup d’Etat militaire dans le pays, le groupe a «mis à l’arrêt» ses activités au Gabon et «suit» la situation pour «protéger la sécurité de (son) personnel et l’intégrité de (ses) installations»
Les activités du groupe minier français Eramet ont été «mises à l’arrêt» au Gabon après un coup d’Etat militaire dans le pays visant le président sortant Ali Bongo, a déclaré mercredi la société.
«Suite aux derniers événements en cours», le groupe a «mis à l’arrêt» ses activités au Gabon et «suit» la situation pour «protéger la sécurité de (son) personnel et l’intégrité de (ses) installations», a-t-il précisé. Eramet emploie quelque 8.000 personnes dans le pays, majoritairement gabonaises.
Cette annonce faisait chuter l’action d’Eramet à la Bourse de Paris, qui perdait 18,83% à 61,85 euros vers 09H55. Le groupe est présent au Gabon à travers deux filiales. L’une, la compagnie Comilog (la compagnie minière de l’Ogooué) est spécialisée dans l’extraction de manganèse, minerai dont Eramet est le deuxième producteur mondial à haute teneur.
Setrag (la Société d’exploitation du transgabonais), la deuxième filiale du groupe français, assure l’exploitation ferroviaire de la ligne qui relie la côte atlantique au sud-est du pays riche en minerais à travers la forêt équatoriale du Gabon.
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— BFM Bourse (@BFMBourse) August 30, 2023
La compagnie assure le transport des minerais et des passagers sur 650km. «Suite aux derniers événements en cours», le groupe a «mis à l’arrêt» ses activités au Gabon et «suit» la situation pour «protéger la sécurité de (son) personnel et l’intégrité de (ses) installations», a-t-il précisé. Eramet emploie quelque 8.000 personnes dans le pays, majoritairement gabonaises.
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