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« La France n’est pas chassée d’Afrique », lance Olivier Becht aux entreprises françaises

« La France n’est pas chassée d’Afrique », lance Olivier Becht aux entreprises françaises

« La France n’est absolument pas chassée d’Afrique », a plaidé mercredi le ministre délégué au Commerce extérieur Olivier Becht avant un voyage au Nigeria, appelant les entreprises françaises à poursuivre et renforcer leurs investissements sur le continent.

« Contrairement à ce que véhiculent certains médias, et notamment les réseaux sociaux, la France n’est absolument pas chassée d’Afrique et nous ne sommes pas du tout en déclin », a assuré M. Becht à l’AFP avant son départ pour Lagos.

Le Nigeria est « le premier partenaire commercial de la France en Afrique subsaharienne » et « une centaine d’entreprises françaises » y sont présentes, selon le ministère.

Olivier Becht participera notamment à la signature de « plusieurs contrats » au cours de ce voyage de deux jours, pour lequel il est accompagné d’une dizaine de PME.

« La France est aux côtés des Africains pour investir dans tous les domaines », a indiqué M. Becht, évoquant notamment le développement d’infrastructures de mobilité, d’éducation ou de santé.« Il faut, pour les entreprises françaises, continuer à être présentes et continuer à investir sur le continent », a-t-il soutenu. «

C’est bon pour le continent africain, pour les pays africains, et c’est surtout bon pour l’économie française. » Le développement des PME françaises « passe par la case internationale », a-t-il estimé.

Alors que l’armée française a été contrainte de se retirer du Niger, du Mali et du Burkina Faso, « l’influence de la France aujourd’hui, comme d’ailleurs de beaucoup de puissances, elle passe par l’économie », a souligné M. Becht.

Face à la Chine et la Russie, qui étendent leur influence sur le continent, la France « a des arguments de taille », selon le ministre.

« On fait parmi les meilleurs produits au monde », « qui sont aux normes environnementales », « qui prennent en compte les populations locales » et « qui cherchent à créer de la valeur ajoutée », a-t-il expliqué.

« Et je ne crois pas que ce soit toujours le cas des entreprises chinoises ou des entreprises russes », a-t-il ajouté.

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