Dakar-Echo

Mais qui donc se sent morveux ?

Mais qui donc se sent morveux ?

Ça twiste à Dakar. Depuis dimanche, c’est l’hallali.

Y en a parmi nos si distingués confrères certains qui veulent le scalp de Oscar Sierra. Le garçon, sans peur et sans reproche, y est allé de sa belle sincérité avec ses jeunes qu’il rencontrait sur l’esplanade d’un théâtre de Dakar pour des échanges sur l’actualité.

Sur la vingtaine de sujets qu’il a abordés face à ses bouillants jeunes patriotes, des sujets très importants car relatifs à la situation actuelle de notre pays, les gens ne se sont intéressés qu’à un passage de son discours où il ne caressait pas certains patrons de presse dans le sens du poil.

Les gens ont sauté sur ce passage pour instruire le procès du leader de Pastef. Les gens et, singulièrement, nous autres journalistes qui prétendons sortir de la cuisse de Jupiter, ce qui nous confère le droit de dire et d’écrire n’importe quoi sur n’importe qui, au nom d’un droit acquis qui nous met au-dessus des lois.

Pour en savoir plus sur la liberté de presse que nous envieraient des aînés, il faut s’attarder sur les réseaux sociaux et y lire les statuts déchaînés de ces journalistes qui se croient tout permis tout en ignorant 

Y en a parmi nos si distingués confrères certains qui veulent le scalp de Oscar Sierra. Le garçon, sans peur et sans reproche, y est allé de sa belle sincérité avec ses jeunes qu’il rencontrait sur l’esplanade d’un théâtre de Dakar pour des échanges sur l’actualité.

Sur la vingtaine de sujets qu’il a abordés face à ses bouillants jeunes patriotes, des sujets très importants car relatifs à la situation actuelle de notre pays, les gens ne se sont intéressés qu’à un passage de son discours où il ne caressait pas certains patrons de presse dans le sens du poil. Les gens ont sauté sur ce passage pour instruire le procès du leader de Pastef.

Les gens et, singulièrement, nous autres journalistes qui prétendons sortir de la cuisse de Jupiter, ce qui nous confère le droit de dire et d’écrire n’importe quoi sur n’importe qui, au nom d’un droit acquis qui nous met au-dessus des lois.

Pour en savoir plus sur la liberté de presse que nous envieraient des aînés, il faut s’attarder sur les réseaux sociaux et y lire les statuts déchaînés de ces journalistes qui se croient tout permis tout en ignorant là où s’arrête leur liberté.

C’est un tas d’immondices qu’ils ont versé sur Oscar Sierra avec souvent de perfides allusions. Tout cela au nom de la liberté de presse. Laquelle a décidément bon dos. Ils s’arrogent ce droit que leur conférerait leur statut de journalistes.

Quand la mémoire va chercher du bois… Les annonces sur les mesures à venir pour lutter contre la cherté de la vie. Le retour à la terre pour une souveraineté alimentaire avec les vacances agricoles citoyennes, le conseil donné à ses jeunes de respecter les avis contraires.

La renégociation des contrats miniers et gaziers, la reddition des comptes, l’indépendance de la justice sans que les membres de son parti ne se croient au- dessus des lois, le plan d’action gouvernemental, le document vision Sénégal 2050.

De tous ces brûlants sujets qui ont été évoqués par le leader de Pastef, on n’a retenu que l’injonction faite à des personnes, qui ont toujours profité des pouvoirs, à payer leurs impôts comme tous les citoyens.

Ou encore, l’invite faite aux médias à être plus professionnels et responsables dans le traitement de l’information en évitant de trainer dans la boue d’honorables pères de famille.

Il y a aussi la volonté exprimée de s’opposer à la liberté d’insulter et de diffuser de fausses nouvelles. Il a donc fallu ce rappel à l’ordre pour que la meute se déchaîne.

Faut-il porter des œillères, feindre d’ignorer que la presse est chargée de scories qu’il faudra épurer. Plutôt que de menaces, la sortie d’Oscar Sierra constitue une invitation à plus de responsabilité et de professionnalisme.

Ceux qui l’ont compris ainsi ne se sont pas attardés outre mesure sur ce passage du discours d’Oscar Sierra.

Gardons- nous des combats par procuration ou de ceux de gens qui ont d’autres objectifs que le développement de la presse dont ils se foutent royalement.

kàccoor bi – le temoin

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