Galsen est doux ! Qui pourrait en douter après avoir parcouru la capitale et le reste du pays ? Galsen reste une belle terre agrémentée parses gracieuses créatures à nulle autre pareille.
Elles sont d’une beauté d’ange, d’agréable compagnie et d’une sublime coquinerie si bien qu’aucune femme au monde ne peut leur disputer leur canaillerie en plus de cet humour grivois qui reste leur identité remarquable. Vous vous attendiez à ce que je vous fasse un dessin ?
Voilà, en un clin d’œil, vous pouvez égarer entre leurs mains, voire leurs reins, votre fortune ou le titre foncier d’une maison.
Vous le ferez bêtement sans vous en rendre compte avec le sentiment d’être au paradis. Au niveau des infrastructures, ce charmant pays a connu quelques avancées considérables. Mais là où ça pèche, c’est au plan de la réflexion soutenue.
A ce niveau, c’est l’indigence totale. Et ce même si quelques-uns de nos hommes et femmes de culture et autres intellectuels se distinguent à l’international par leurs travaux, recherches ou écrits. Il y a quelques années, c’était le parcours du combattant pour se faire éditer.
Ce secteur vivait alors une sérieuse crise si bien qu’était agitée l’idée de privatiser les Nouvelles éditions africaines du Sénégal (Neas), ce fleuron qui est aujourd’hui à l’agonie car, en particulier, farouchement concurrencé par des privés. Lesquels proposent chaque mois une belle brochette d’ouvrages.
Ce qui aurait pu permettre à Galsen de vivre d’intenses et enrichissants débats pour irriguer la pensée dans les médias devenus beaucoup plus nombreux qu’il y a 20 ans.
Retrouver ces foras où l’on buvait les paroles de la crème de l’intelligentsia sénégalaise avec des hommes et femmes à la pensée étincelante et qui avaient la parole faconde.
On les appelait des « agitateurs d’idées » éblouissantes. Une époque bien révolue depuis que de soi-disant chroniqueurs ou des mecs pompeusement appelés politologues ont cannibalisé l’espace pour y régner en maîtres et participent à crétiniser les foules.
Ces pollueurs sont partout et n’importe où. C’est même à croire qu’ils ont un don d’ubiquité. Les mêmes qui débitent partout des âneries et qui sont à l’origine des excès auxquels on assiste dans les médias devenus une foire d’insanités, de la médisance et de la médiocrité sans que les acteurs de ce secteur puissent mettre fin à ce fléau.
Les réseaux sociaux ont fait qu’on peut voir un mécanicien, un forgeron, un tailleur ou un analphabète porter la réplique à un universitaire jusqu’à le faire douter de sa discipline qu’il enseigne depuis des années. Le tout avec une arrogance qui frise la folie.
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