Après la conférence de presse de Seugn Bass, prévue demain, on s’attend à ce que les lignes bougent. Qu’il se décide enfin à nous débarrasser de tous les rebuts et scories de l’armée mexicaine déchue et dont certains continuent toujours de nous toiser.
Les nouveaux hommes forts leur donnent encore l’opportunité de rester à leurs juteuses « stations » pendant que d’autres s’exercent à des contorsions administratives pour recruter leurs proches.
Sur ce point, on ne sait toujours pas ce qui explique les lenteurs du président Diomaye Faye à procéder à des nominations pour remplacer les figures de l’ancien régime, surtout pour dégager des gens qui ont complètement pillé les ressources du pays ou qui trainent des casseroles avec une gestion jugée catastrophique par les corps de contrôle.
Et Dieu sait qu’ils sont encore très nombreux à plastronner se permettant même d’accueillir des ministres qui leur lustrent les bottes, leur décernant des satisfécits. En tout cas, une chose ne cesse de nous siphonner, le Président ne procède à des nominations que toutes les deux semaines.
Seraient-ce ses marabouts qui lui auraient conseillé de procéder de la sorte ? En tout cas, à ce rythme, en 2029, lors de la prochaine présidentielle, il y aura encore des responsables nommés par Macky Sall qui seront toujours en poste !
L’autre grand chantier, devenu une demande sociale grandissante et pressante, c’est la reddition des comptes qui traîne également et qui semble donner des ailes à cette racaille qui devrait raser les murs au lieu de défier les nouvelles autorités. Les gens du régime sortant tiendraient-ils les nouvelles autorités quelque part ?
En tout cas, rien n’explique cette lenteur à poursuivre des voleurs et des criminels ! Des gens qui étaient misérables il y a douze ans, et qui revendiquent aujourd’hui une scandaleuse fortune, se permettent même de narguer le pouvoir Faye-Sonko. C’est louche.
La disparition mystérieuse des militaires Didier Badji et Fulbert Sambou ne doit pas non plus rester impunie. Les auteurs et complices de ces crimes crapuleux doivent être recherchés et châtiés à la mesure de leurs actes.
Le lapsus révélateur d’un ancien ministre qui était au cœur de tout ce qui s’est passé entre 2021 et février 2024, constitue un signe pour que la main de la Justice ne tremble point et aille jusqu’au bout de ce dossier. Et pour une justice libre et sans entrave, la réponse de normand de Seugne Bass ne rassure pas.
Un Président, ça doit pouvoir trancher. Ce n’est pas aux Sénégalais de lui dire ce qu’il doit faire. Il doit décider de continuer à présider le Conseil supérieur de la Magistrature ou quitter ce machin, ce qui serait une faute impardonnable.
Dans tous les cas, on en a assez de ses atermoiements sur la question. Il a été élu pour décider pas pour solliciter des « contributions » pour qu’on lui dise s’il doit ou non être au CSM !
Dans tous les cas, il est trop lent à la détente le nouveau régime aussi bien en termes de nominations, de reddition des comptes que de dissolution des institutions inutiles et budgétivores !
Et les Sénégalais commencent à s’impatienter…
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